THE KILLING ROOM (2009)

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Manu le 20/08/2012 à 22:54

2.2

Réalisé par Jonathan Liebesman
Avec Nick Cannon, Clea DuVall, Timothy Hutton, Chloë Sevigny, Peter Stormare
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 33min.
Année de production : 2009
Titre français : Killing room
Musique : Brian Tyler

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : 23/11/2010

Les notes

2.2

Critique THE KILLING ROOM (2009)

Avis rédigé par Manu | le 20/08/2012. | Note : 2.2

The Killing room est le troisième long métrage du sud africain Jonathan Liebesman, réalisateur du récent Wrath of the titans. Le film est coécrit par sa compatriote Ann Peacock, précédemment scénariste du remarquable Country of my skull de John Boorman.

S’appuyant sur d’assez vagues faits « historiques » relatifs à un programme top secret de la CIA peut-être encore d’actualité (du moins c’est ce qu’on nous laisse entendre, mais l’on n’en sait évidemment rien), The Killing room promet beaucoup au spectateur. Ou du moins quelque chose de bien plus ambitieux qu’un simple produit dérivé de Saw, dont il reprend dans les grandes lignes la mécanique à suspense. Souhaitant sans doute démontrer ainsi le sérieux de l’affaire, Jonathan Liebesman propose une mise en scène un peu plus posée que le souvenir que je garde de celles de Massacre à la tronçonneuse et de Wrath of the titans. Par ailleurs - ce qui me parait être le plus gros atout du film - The Killing room s’offre une distribution de pro, composée d’interprètes n’ayant aucun mal à conférer une certaine crédibilité à leur perso (à l’exception du black, qui en fait un peu trop dans les regards d’animal apeuré).

Le gros problème de The Killing room, c’est qu’il brode sur un sujet qu’il ne maitrise apparemment pas très bien, tout en souhaitant conserver une posture d’œuvre « pensante ». Du coup, le résultat, qui se veut réaliste, est non seulement loin de vous couper la chique dans ce qu’il raconte mais, pour ce qui est du statut de film à thèse vers lequel il lorgne, l’objectif foire dans les grandes largeurs. A cet égard, on ne manquera pas de pointer du doigt la faiblesse du dénouement - si l’on peut vraiment parler de dénouement - amenant seulement le spectateur à penser qu’à la CIA, ils doivent quand même s’emmerder ferme pour aller inventer des programmes top secret aussi inutilement compliqués.

Sur le même sujet, en une seule séquence, le Parallax view d’Alan J. Pakula réussissait quelque chose de bien plus fort et convaincant.

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