SMILLA'S SENSE OF SNOW (1997)

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Manu le 11/05/2020 à 16:31

2.8

Réalisé par Bille August
Avec Julia Ormond, Gabriel Byrne, Richard Harris, Robert Loggia, Tom Wilkinson.
Film allemand, danois, suédois
Genre : Thriller
Durée : 2h 01min.
Année de production : 1997
Titre français : Smilla
Musique : Harry Gregson-Williams

Sortie Cinéma France : 18/06/1997
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.8

Critique SMILLA'S SENSE OF SNOW (1997)

Avis rédigé par Manu | le 11/05/2020. | Note : 2.8

Coproduction germano-dano-suédoise, Smilla’s sense of snow est le neuvième long métrage cinématographique du danois Bille August. Ecrit par Ann Biderman, future créatrice de la série Ray Donovan et compagne du réalisateur Roger Vadim durant les années 80, le film adapte le roman « Miss Smilla’s feeling for snow » de Peter Høeg, originellement publié en 1992. Il s’agit par ailleurs du second film réunissant à l’écran Richard Harris et Vanessa Redgrave, 30 ans après le Camelot de Joshua Logan (et même si les deux comédiens ont aucune scène en commun sans ce film).

Pas de révision à la hausse pour cette seconde tentative de me frotter au thriller des grands froids du Nord du touche à tout Bille August. C’est en effet de nouveau la déception qui domine face au manque de punch et effets appuyés de cette réalisation incapable d’instaurer un véritable climat de suspense et d’angoisse.

Smilla’s sens of snow manque ainsi constamment de patate, de mystère et - plus que tout, peut-être - de crédibilité dans le déroulement de sa riche mais tortueuse intrigue. Absence de rigueur / précision scénaristique qui trouve malheureusement son nadir dans une conclusion étonnement bâclée, laissant involontairement planer le mystère sur le devenir ou l’identité même de certains personnages importants (ceux joués par Mario Adorf, héritant au final de 3 lignes de dialogue en tout et pour tout, ou Gabriel Byrne).

Bref, un film peu inspiré, maladroit, s’achevant dans une certaine confusion, mais rendu néanmoins regardable (et re-regardable) par son luxueux, si curieux casting (l’italo-américain Robert Loggia, en père de Julia Ormond) et ses quelques splendides images du Groenland, au service notamment d’une séquence d’ouverture pour le coup assez mémorable. Globalement loupé donc, mais malgré tout plutôt dans le haut du panier de la filmographie de Bille August.

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