ROADGAMES (1981)

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Manu le 18/06/2020 à 18:30

3.6

Réalisé par Richard Franklin
Avec Stacy Keach, Jamie Lee Curtis, Marion Edward, Grant Page, Thaddeus Smith.
Film australien
Genre : Thriller
Durée : 1h 41min.
Année de production : 1981
Titre français : Déviation mortelle
Musique : Brian May

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6

Critique ROADGAMES (1981)

Avis rédigé par Manu | le 18/06/2020. | Note : 3.6

Roadgames est la quatrième réalisation cinématographique de l’australien Richard Franklin. Le film est écrit par Everett De Roche, scénariste phare de la nouvelle vague australienne des années 70, comptant à son actif les scripts de Patrick, Harlequin ou encore le Long weekend de Colin Eggleston. Il se situe dans la carrière de Stacy Keach entre la comédie Nice dreams de Tommy chong et le mélodrame criminel Butterfly de Matt Cimber.

Tourné au plus fort de l’engouement général pour le cinéma d’exploitation australien, Roadgames était finalement passé un peu sous les radars de la critique en son temps. Dans l’hexagone, on se souviendra avant tout d’une belle VHS ayant squatté à peu près tous les vidéo-clubs de centres-villes du milieu des années 80, avant une disparition programmée de l’œuvre au purgatoire des films distribués en leur temps dans le seul but de générer quelques faciles revenus financiers.

Remis sur le devant de la scène depuis une quinzaine d’années, ce titre s’avère bel et bien compter parmi les incontournables du filon cinématographique dit de l’« Ozploitation ». A la fois thriller hitchcockien et western autoroutier, Roadgames manque sans doute de retenue dans sa confection, marquée par une très apparente flamboyance stylistique, comme son écriture, tirant parfois plus que de raison sur la corde de la vraisemblance. Mais les idées et le plaisir de filmer sont ici définitivement au rendez-vous, et débouchent sur un résultat ultra dynamique, tout aussi réjouissant dans la forme que le fond, offrant au passage un très beau rôle à Stacy Keach.

Un titre sans doute pas des plus subtiles, mais porté par un tel appétit de cinéma qu’on lui pardonne aisément toutes ses outrances.

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