HELLO-GOODBYE (1970)

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Manu le 26/01/2023 à 17:04

2.9

Réalisé par Jean Negulesco
Avec Michael Crawford, Geneviève Gilles, Curd Jürgens, Ira von Fürstenberg, Peter Myers.
Film anglais
Genre : Romance
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1970
Musique : Francis Lai

Sortie Cinéma France : 15/01/1971
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.9

Critique HELLO-GOODBYE (1970)

Avis rédigé par Manu | le 26/01/2023. | Note : 2.9

Hello-Goodbye est le dernier long métrage du réalisateur d’origine roumaine Jean Negulesco. Cette ultime production Daryl F. Zanuck, distribuée par la Twentieth Century Fox, marque l’unique prestation sur grand écran de la française Geneviève Gilles, alors maitresse de Zanuck. Elle est écrite par le britannique Roger Marshall, scénariste d’une poignée d’épisodes de la série The Avengers, ainsi que du film d’épouvante de Roy Ward Baker, And now the screaming starts!

Il y a les mauvais films qui ennuient, voire agacent, et il y a ceux qui se laissent contre toute attente agréablement suivre, tel cet Hello-goodbye, qui possède suffisamment d’atouts annexes pour rattraper sa flagrante inconsistance.

Ainsi, qu’importe si l’on se fiche totalement de l’intrigue à l’eau de rose développée sans la moindre imagination par Marshall. Hello-Goodbye demeure malgré tout une fort plaisante expérience, clairement sauvée du naufrage par son vétéran de réalisateur, qui a très bien compris quels étaient les 2 atouts maitres de son film : les extérieurs français, célébrant comme seuls les anglo-saxons savent le faire notre Riviera nationale (difficile ici de ne pas penser à l’Anatole Litvak de The Lady in the Car with Glasses and a Gun, sorti plus ou moins au même moment), et la plastique de son actrice principale, Geneviève Gilles, qui n’est sans doute pas la plus douée de sa génération, mais possède assurément un physique éminemment attractif.

Ultime bonne surprise de petite sucrerie oubliée, méritant au passage vraiment une belle restauration : son énergique et contagieux score pop-romantique signé d’un Francis Lai alors au sommet de son art. Bref, une bluette de première classe, pour le simple plaisir des yeux et des oreilles.

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