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RIPLEY UNDER GROUND (2005)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 17/10/2012 à 21:13
3.2
Réalisé par Roger Spottiswoode
Avec Barry Pepper, Jacinda Barrett, Claire Forlani, Alan Cumming, Tom Wilkinson, Willem Dafoe.
Film anglais, français, allemand
Genre : Thriller
Durée : 1h 41min.
Année de production : 2005
Titre français : Mr. Ripley et les ombres
Musique : Jeff Danna

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.2



 Critique RIPLEY UNDER GROUND (2005)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.2
Ripley under ground est la cinquième aventure cinématographique de Tom Ripley, personnage créé par la romancière américaine Patricia Highsmith en 1955 et, par la suite, héros de cinq de ses romans. L’opus dont ce film est l’adaptation, publié en 1970, est quant à lui le second volet de cette franchise littéraire.

Scénarisé par William Blake Herron (The Bourne identity) et le célèbre romancier noir Donald Westlake, qui signait ici son ultime travail d’écriture pour le grand écran, Ripley under ground arbore une affiche si ce n’est intégralement prestigieuse du moins forçant un certain respect. On peut par conséquent s’étonner de l’ultra confidentialité de sa distribution, car bien qu’imparfait l’ensemble ne méritait point tel camouflet. Faut-il voir là-dedans le triste résultat d’un montage financier européen hasardeux - le film, tourné en grande partie sur l’île de Man, étant une coproduction entre la France, l’Angleterre et l’Allemagne - ou ses producteurs ont-ils vraiment estimé que le résultat n’était pas diffusable ? Je n’en sais rien mais, quoi qu’il en soit, ce Ripley under ground s’avère loin de compter parmi ce que Roger Spottiswoode, cinéaste inégal s’il en est, a commis de plus répréhensible dans sa carrière.

Déjà, dans l’écriture, le film a la bonne idée de délaisser le ton un peu ampoulé du Ripley version Minghella pour se rapprocher - probablement sous l’impulsion de Westlake - du registre de la comédie policière noire. Et si tout n’est pas d’une grande finesse à ce niveau, il faut bien reconnaitre que le film possède un petit côté frondeur / moqueur pas déplaisant du tout. Autre atout : l’interprétation, uniformément satisfaisante à un bémol près : l’accent français de Jacinda Barrett, parfois convaincant, parfois totalement défaillant. Pourquoi ne pas avoir pris une actrice française pour le rôle ?

Après, côté points négatifs, il est sans doute à regretter que les instigateurs de ce projet n’aient pas opté pour adaptation respectant l’époque dans laquelle se déroulait le roman d'Highsmith. Transposés de nos jours, certaines péripéties et personnages ont ainsi nettement plus de mal à paraitre crédible et, pour tout dire, on a par moment comme l’impression que le récit évolue au cœur d’une faille spatio-temporelle mélangeant années 60-70 et décennie 2000. Ajoutons au passage que le fait de parsemer l’écran de vieilles guimbardes n’aide sans doute pas beaucoup à clarifier les choses dans la tête du spectateur.

Œuvre légèrement desservie par un budget inadéquat et quelques décisions artistiques discutables, Ripley under ground vaut donc principalement pour son très appréciable ton sarcastique et sa bande d’excellents interprètes. Un titre en fin de compte très estimable dans la filmographie de Roger Spottiswoode.


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