RELATIVE FEAR (1994)

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Manu le 07/06/2018 à 08:59

2.7

Réalisé par George Mihalka
Avec Darlanne Fluegel, Bruce Dinsmore, Denise Crosby, James Brolin, M. Emmet Walsh.
Film canadien
Genre : Thriller
Durée : 1h 34min.
Année de production : 1994
Titre français : Le Petit ange
Musique : Marty Simon

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7

Critique RELATIVE FEAR (1994)

Avis rédigé par Manu | le 07/06/2018. | Note : 2.7

Relative fear se situe dans la filmographie du canadien né en Hongrie George Mihalka entre le thriller au féminin Deception II: Edge of deception, avec Mariel Hemingway et Stephen Shellen, et Bullet to Beijing, avant-dernière aventure de l’espion Harry Palmer incarné par Michael Caine. Le film est écrit par Kurt Wimmer, futur scénariste du Salt de Phillip Noyce et réalisateur d’Equilibrium avec Christian Bale.

1994, ce n’est déjà plus l’âge d’or du cinéma de genre canadien, mais une production de (relatif) prestige encore soutenue et quelques titres valables dont ce produit lointainement dérivé du classique Bad seed de Mervyn LeRoy surfant en parallèle sur la vague encore vivace du thriller domestique parano post Fatal attraction / The Hand that rocks the cradle. De l’ouvrage bis honorable donc, qui, précisons-le, est tout de même menée par un artisan de valeur ayant notamment démontré un talent certain à bâtir et entretenir une petite atmosphère d’angoisse sur son bloody Valentine, 13 ans plus tôt.

Relative fear, lui, a bien moins de cachet, trop concentré qu’il demeure sur ses rebondissements au détriment d’un véritable travail sur les personnages et leur environnement. On regrettera d’ailleurs de déjà retrouver dans ce script de jeunesse le côté mécanique des futurs travaux de Kurt Wimmer, facilités d’écriture supplantant souvent les quelques bonnes idées du bonhomme.

Maintenant, reconnaissons aussi que le job est fait dans son ensemble. Sans rester visser à son siège, on attend tout de même la résolution de rocambolesque affaire avec un brin de curiosité en profitant d’une interprétation parfois savoureuse (cf. le petit numéro de grand-père un peu gâteux de M. Emmet Walsh), sinon toujours très pro (chez les adultes, en tout cas) comme d’une mise en scène soignée qui parvient tout de même à distiller un certain malaise sur 2 ou 3 séquences.

Rien de très dérangeant donc, mais un petit bis canadien qui tient globalement la route. Dans l’ensemble, une « relative » bonne surprise même, oserais-je dire…

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