ONE NIGHT STAND (1995)

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Manu le 28/01/2022 à 18:42

1.7

Réalisé par Talia Shire
Avec Ally Sheedy, A Martinez, Frederic Forrest, Diane Salinger, Don Novello.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 28min.
Année de production : 1995
Musique : David Shire

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.7

Critique ONE NIGHT STAND (1995)

Avis rédigé par Manu | le 28/01/2022. | Note : 1.7

One night stand est la première, et à ce jour unique, réalisation de l’actrice Talia Shire. Produit sous l’égide de la firme Concorde-New Horizons de Roger Corman, le film est écrit par Martin Casella, acteur d’occasion aperçu quelques années auparavant dans le Poltergeist de Tobe Hooper (le gars qui « s’arrache » le visage dans la glace, c’était lui !). Il se situe dans la carrière cinématographique d’Ally Sheedy entre le film d’épouvante Man’s best friend de John Lafia et le thriller Amnesia de Kurt Voss.

On trouve de tout derrière la caméra dans la famille de la famille Coppola, des premiers de la classe (Francis et Sofia) comme des bonnets d’âne (Christopher). Actrice méritante, Talia, sœurette du boss, s’est une seule fois essayée à l’exercice à ce jour. Et malheureusement pour elle, comme pour nous, le résultat est qualitativement plus proche d’un Deadfall que d’un Lost in translation.

Difficile d’ailleurs de comprendre ce qui a poussé l’actrice à prendre les commandes de ce thriller vaguement érotique. Certainement pas son script, du moins dans sa forme finale. Peut-être, qui sait, le désir de transcender ce sous-genre, en cherchant notamment à lui conférer une dimension psychanalytique, que l’on devine dans l’aspect onirique de certaines séquences.

Mais bon, entre les possibles intentions initiales et le résultat final, il y a malheureusement un large fossé que ne franchit jamais cette bande à la réalisation kitchissime et au suspense transparent. Seuls survivants de ce naufrage : Frederic Forrest - l’ami fidèle de la famille - en mode surjeu bienvenu et David Shire (l’ex à Talia), dont le très agréable score confère un brin de stature à ce qui ressemblerait sans cela ni plus ni moins qu’à un standard « Hollywood night » du samedi soir (pour ceux que cette référence interpelle encore…).

Bref, One night stand, où du Fred Olen Ray qui se découvrirait des prétentions auteuristes…

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