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NUDE PER L'ASSASSINO (1975)

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Manu le 11/05/2012 à 13:45
2.5
Réalisé par Andrea Bianchi
Avec Edwige Fenech, Nino Castelnuovo, Femi Benussi, Solvi Stubing, Erna Schurer.
Film italien
Genre : Thriller
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1975
Titre français : Nue pour l'assassin
Musique : Berto Pisano

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5



 Critique NUDE PER L'ASSASSINO (1975)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.5
Nude per l’assassino est la troisième réalisation en solo d’Andrea Bianchi. Il s’agit là de son seul essai dans le registre du giallo. Ecrit par Massimo Felisatti, scénariste pas vraiment spécialisé dans le genre, le film convoque cependant deux actrices emblématiques de cette veine cinématographique : Edwige Fenech et Femi Benussi.

Ceux qui connaissent un peu le cinéma de Bianchi le savent bien : toute trace d’élégance et le bon goût présentes dans ses films ne peuvent être que totalement fortuites et indépendantes de sa volonté. En matière de vulgarité et de machisme outrancier, le gus n’a probablement pas d’adversaires à sa taille dans le cinéma de genre transalpin. Et Nude per l’assassino nous confirme ça de manière éclatante, s’achevant aussi puissamment (l’excessivement douteuse blague finale) qu’il ne démarre (sur un avortement filmé de front). Quant au personnage de Nino Castelnuovo, photographe qui emballe toutes les gonzesses en les traitant comme des serpillières, le spectateur contemporain le jugera selon sa sensibilité indécent ou hilarant mais, dans tous les cas, fascinant à voir évoluer dans l’intrigue.

Maintenant, pour ce qui est de proposer un suspense attractif, là en revanche Bianchi se fait plus discret. Visuellement, son film est tout de même assez moche à voir – une laideur qui se transforme d’ailleurs presque en patte chez lui. Pire encore, ça manque méchamment de punch par moment. Certaines séquences virent au pur remplissage, comme ce dialogue con-con entre Fenech et Castelnuovo sur les bienfaits du lait dans le café ou la séquence en voiture avec Franco Diogene et Erna Schurer. En outre, même si je sais bien que l’on ne réclame pas d’un giallo une exemplaire cohérence, le récit est tout de même parsemé d’illogismes particulièrement idiots, que Bianchi aurait facilement pu nous épargner. Enfin, on notera que, quelques secondes avant la cinquantième minute, dans la scène du meurtre de Franco Diogene, on aperçoit en reflet toute l’équipe en train de tourner. Pas très pro …

Un giallo médiocre en résumé, qui interpelle plus à travers l’imagerie et le mode de pensée qu’il véhicule que par son scénario et autres facettes artistiques.


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Artiste :
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