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NIGHTMARE HONEYMOON (1974)

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Manu le 16/03/2023 à 19:23
3.3
Réalisé par Elliot Silverstein
Avec Dack Rambo, Rebecca Dianna Smith, John Beck, Pat Hingle, Roy Jenson.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 28min.
Année de production : 1974
Musique : Elmer Bernstein

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3



 Critique NIGHTMARE HONEYMOON (1974)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.3
Nightmare honeymoon est le quatrième long métrage cinématographique d’Elliot Silverstein. Cette adaptation du roman de Lawrence D. Block « Deadly honeymoon », publié en 1967, est écrite par le scénariste et réalisateur S. Lee Pogostin. Elle offre son premier (et dernier) rôle vedette à Rebecca Dianna Smith et devait à l’origine être signée Nicolas Roeg, lequel déclara apparemment forfait au bout de 5 jours de tournage.

Curieuse carrière que celle de Silverstein, homme de télévision principalement, auteur de 6 réalisations seulement pour le grand écran entre 1965 et 1993 : 3 titres cultes aux qualités discutables (Cat Ballou, A man called Horse et The Car) et 3 opus largement oubliés, laissant cependant à peu près aussi circonspects (The Happening, Flashfire et ce Nightmare honeymoon).

Le dénominateur commun de cette filmographie ? Sans doute une volonté de surfer plus ou moins ouvertement sur les tendances du moment, comme ici le thriller de type « rape and revenge », popularisé au début des années 70 par les Straw dogs de Sam Peckinpah et The Last house on the left de Wes Craven.

Un penchant opportuniste mêlée d’ambition souvent maladroite, rapprochant quelque part Silverstein du plus prolifique Ralph Nelson, qui peuvent dès lors déboucher sur des catastrophes intégrales (The Happening, pourtant coécrit par Frank Pierson) comme d’étranges objets filmiques, tels A man called Horse ou ce schizophrène Nightmare honeymoon, à la fois film de studio très proprement emballé, très sage dans son écriture, d’un classicisme virant parfois au lourdement mélodramatique, et, par moment, thriller étonnement brutal, déviant à l’excès, presque jusqu’au ridicule (cf. la prestation over the top de John Beck).

Bref, une bizarrerie seventies, au final, à ranger dans la filmographie de Silverstein aux côtés The Car, autre essai « à la façon de », jamais vraiment convaincant et cependant traversé de passages marquants comme d’idées curieusement intéressantes.


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