se connecter

MURDEROCK - UCCIDE A PASSO DI DANZA (1984)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 08/11/2010 à 21:17
3.3
Réalisé par Lucio Fulci
Avec Olga Karlatos, Ray Lovelock, Claudio Cassinelli, Cosimo Cinieri.
Film italien
Genre : Thriller, épouvante.
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1984
Titre français : Murder Rock
Musique : Keith Emerson

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3



 Critique MURDEROCK - UCCIDE A PASSO DI DANZA (1984)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.3
Murderock est un Lucio Fulci généralement peu apprécié des amateurs de cinéma bis italien comme des fans même de Fulci. Il est vrai qu’il souffre de séquences musicales chorégraphiées à la Flashdance en tout point ridiculement kitsch. Il n’y en a que 3 grosses au sein du récit – génériques de fin et début compris – mais elles sont si ringardes et d’un mauvais gout eighties si prononcé qu’elles ne peuvent que durablement marquer les esprits au détriment du reste du film.

Et pourtant il y a de bonnes choses dans ce reste. A commencer par la réalisation de Fulci qui, côté atmosphère et trouvailles visuelles, montre qu’il en a encore un peu sous le pied. Le cachet du New-Yorkais hivernal, cadre sans doute pas aussi bien exploité que dans L’éventreur de New-York mais possédant quand même son petit cachet, le jeu de mise en scène sur les apparences et la réalité (emploi des miroirs, des moniteurs télé), la séquence onirique du cauchemar de Candice, réminiscence de ceux des héroïnes du Venin de la peur et de L’emmurée vivante (couplé au profil physique d’Olga Karlatos, proche de ceux de Florinda Bolkan et Jennifer O’Neill) et l’aspect surréaliste des séquences situées dans l’institut de danse. Bref, il y a tout de même à mon goût pas mal de choses intéressantes à se mettre sous la dent du côté de la forme.

Après, c’est sûr que l’intrigue est un peu à la ramasse par moment, que le final tombe à plat, que les chansons de Keith Emerson sont épouvantables et que les acteurs ne sont pas tous au top.

A retenir néanmoins : le mode opératoire du tueur, que je trouve assez glaçant (même si l’on peut sourire de la précision chirurgicale que nécessite un tel acte, qui ne colle guère avec le profil du tueur) et un onctueux personnage de flic débonnaire et pince-sans-rire qui s’octroie les meilleures lignes de dialogue du film.


Rechercher avec google



Recherche par nom

Titre :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Artiste :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Dernières critiques livres





Derniers commentaires














Liens   |   Flux RSS   |   Page exécutée en 0.10841 secondes   |   contactez-nous   |   Nanar production © 2009