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MIO CARO ASSASSINO (1972)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 12/02/2021 à 19:35
3.6
Réalisé par Tonino Valerii
Avec George Hilton, Salvo Randone, William Berger, Marilù Tolo, Helga Liné.
Film italien, espagnol
Genre : Thriller
Durée : 1h 40min.
Année de production : 1972
Titre français : Folie meurtrière
Musique : Ennio Morricone

Sortie Cinéma France : 06/10/1973
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6



 Critique MIO CARO ASSASSINO (1972)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.6
Mio caro assassino est le cinquième long métrage cinématographique de Tonino Valerii, ancien assistant de Camillo Mastrocinque et Sergio Leone. Cette coproduction italo-espagnole se situe dans sa filmographie entre le drame psychologique Il Ragazza di nome Giulio et le western Una ragione per vivere e una per morire. Elle est coécrite par le prolifique Robert Leoni, que Valerii retrouvera 15 ans plus tard sur l’aventure guerrière La Sporca insegna del coraggio, avec Bo Svenson et Martin Balsam.

Petit classique du giallo post-argentien, Mio caro assassino mérite largement sa bonne réputation, ne serait-ce que parce qu’il s’éloigne justement assez adroitement des modèles alors imposés pour évoluer dans le ton vers quelque chose de plus romanesque et tragique. Ici, certes le suspense importe, et il est tenu jusqu’au bout, mais l’ensemble retient davantage l’attention de par la noirceur de ses portraits d’individus, et plus généralement son intensité dramatique, généralement aux abonnés absents sur ce type d’exercice.

Mio caro assassino est en outre porté par une solide réalisation, carrée et classique - on retrouve bien le style « à l’américaine » de Valerii - et plus généralement une forme d’une sobriété inhabituelle dans le genre : Point de délire psyché–pop, d’expérimentation visuelle typée début années 70. Ça sent la vieille pierre dans les décors, je trouve que le film a une patine davantage sixties – un peu délabrée – que seventies, et le fait de l’avoir tourné entre Madrid et Rome joue sans doute pas mal dans cette atmosphère particulière.

Quoi que tirant toutes un peu sur la corde de la vraisemblance, Il y a au moins trois très belles et très efficaces scènes d’angoisse-horreur et seul le final, trop abrupt, est un peu loupé, malgré un ultime plan très fort dans son mélange d’innocence et d’horreur. En outre, le film aborde le thème de la pédophilie d’une manière exemplaire, en 2 plans qui font mal et résument tout.

Tout ça, plus l’excellente musique de Morricone, fait qu’on pardonne aisément l’aspect assez embrouillé de l’intrigue dès lors que l’on commence à mettre le nez dans les affaires de la famille de la fillette kidnappée. Je reconnais d’ailleurs n’avoir rien pigé à l’histoire des statuettes présente au sein de l’intrigue.

Un giallo à part donc, pas entièrement abouti mais passionnant, qui compte assurément parmi les plus belles réussites de son réalisateur.


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