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MERCURY RISING (1998)

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Manu le 25/01/2019 à 20:30
2.7
Réalisé par Harold Becker
Avec Bruce Willis, Alec Baldwin, Miko Hughes, Kim Dickens, Kevin Conway.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 51min.
Année de production : 1998
Titre français : Code Mercury
Musique : John Barry

Sortie Cinéma France : 29/04/1998
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7



 Critique MERCURY RISING (1998)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.7
Dixième et à ce jour avant-dernière réalisation d’Harold Becker, Mercury rising est la transposition sur grand écran du roman de Ryne Douglas Pearson « Simple Simon », publié en 1996. Il est écrit par le binôme de scénariste Lawrence Konner / Mark Rosenthal, précédemment responsable des scripts de Superman IV: The Quest for peace de Sidney J. Furie, Desperate hours de Michael Cimino et l’adaptation ciné de la série The Beverly Hillbillies par Penelope Spheeris.

Bien qu’il s’agisse là d’un titre issu de la « grande époque » de Bruce Willis - l’œuvre se situe dans sa carrière entre le The Jackal de Michael Caton-Jones et l’Armagueddon de Michael Bay - Mercury rising ne compte pas pour autant parmi les plus hauts faits d’arme cinématographiques de sa star. Ce techno thriller ne parvient en effet jamais à s’extraire du moule formaté des suspenses à base de témoin(s)-en-fuite-que-tout-accuse ayant fait le beurre du cinéma d'action américain des années 90 dans la foulée du succès du Fugitive d’Andrew Davis avec Harrison Ford.

Mercury rising bute en premier lieu sur une intrigue ne se révélant rapidement jamais à la hauteur des enjeux émotionnels comme du niveau de sophistication qu’elle entend conjointement développer. Soit le genre de trame dans laquelle la plupart protagonistes présentés comme dotés d’une intelligence tout à fait notable, voire plutôt supérieure à la moyenne, s’évertuent curieusement à agir de la façon la plus maladroite possible tout au long du film, quand bien même ceux-ci ont affrontent, pour les aider, des adversaires agissant de façon tout aussi stupide.

Une tendance à la caricature et paresse scénaristique dont pâtit directement la prestation de Bruce Willis, frôlant ici l’auto-parodie dans son personnage de justicier solitaire hanté par un échec professionnel lourd de conséquence et, bien évidemment, en bute à une hiérarchie puant le costard cravate poltron et imbécile.

Clairement pas un titre nineties de référence donc, ce Mercury rising, mais pas non plus la catastrophe intégrale. Car revu 20 ans plus tard, l’ensemble compense tout de même partiellement son manque flagrant d’originalité et de finesse par une élégance formelle très appréciable, que suffit à résumer le très beau plan aérien d’ouverture, sur un superbe morceau de John Barry (son antépénultième score) qui vous rassure direct sur le confort cinématographique dans lequel l’œuvre va vous maintenir.

Suspense banal et cousu de fil blanc en résumé, mais « Bruce Willis flick » néanmoins divertissant et, en tout cas pas vraiment détestable, pris avec un certain recul.


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