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Manu le 09/11/2011 à 19:24
3.1
Réalisé par Luigi Cozzi
Avec George Hilton, Antoine Saint-John, Femi Benussi, Cristina Galbo, Eduardo Fajardo.
Film italien, français
Genre : Thriller
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1975
Musique : Nando De Luca

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.1



 Critique L'ASSASSINO E COSTRETTO AD UCCIDERE ANCORA (1975)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.1
Produit par Sergio Gobbi et Umberto Lenzi (crédité Linzi au générique), L’Assassino è costretto ad uccidere ancora est le second film réalisé par Luigi Cozzi après son très obscur (sans jeu de mots aucun) Il Tunnel sotto il mondo. Cette co-production franco-italienne propose un casting pour le moins cosmopolite, puisque requérant les services d’acteurs venus bien entendu d’Italie (Femi Benussi) et de France (Antoine Saint-John), mais également d’Espagne (Cristina Galbo et Eduardo Fajardo), du Mexique (Tere Velasquez) et du Venezuela (George Hilton … acteur ayant toutfois fait l’essentiel de sa carrière en Italie).

Bien que généralement rattaché au registre cinématographique du giallo, L’Assassino è costretto ad uccidere ancora n’en respecte pourtant que très peu de règles. Point d’intrigue à tiroirs ici, ni de mystérieux tueur en série dont l’identité et les motivations nous sont gardées au chaud pour la fin de dernière bobine. L’identité du meurtrier nous est en effet révélée dès les premières minutes et tout l’enjeu du récit réside alors dans ces 2 inconnues : notre maniaque du jour va-il à nouveau frapper et son commanditaire sortira-t-il impuni de son crime par procuration.

Il y a incontestablement dans cet Assassino è costretto ad uccidere ancore quelques idées sympathiques de même qu’une fort louable envie de bien faire. Se revendiquant ici davantage du cinéma d’Hitchcock – la trame principale rappelle fortement celle de Stranger on a train - que de celui de son mentor Dario Argento, Cozzi signe un travail globalement très soigné et même – par intermittence – assez joliment inspiré. Je pense en particulier à une séquence assez éprouvante, dont on ne peut évoquer la teneur sous peine de gâcher le suspense proposé, qui joue brillamment sur l’opposition radicale entre deux actions se déroulant au même moment. Autre point fort de cet Assassino è costretto ad uccidere ancore : son interprétation, proposant au moins deux prestations marquantes, celles d’Antoine Saint-John, à la trombine franchement pas rassurante, et de Cristina Galbo, affichant une troublante fragilité en victime potentielle du premier.

Pour autant, Assassino è costretto ad uccidere ancore demeure dans l’ensemble une relative déception. L’intrigue, à la base assez prometteuse, souffre d’un développement relativement laborieux dans sa première heure, par ailleurs entaché de quelques grosses facilitées (le tueur qui retrouve sans aucune difficulté le couple de voleur). Et, en parlant de facilitées, le final n’est pas mal non plus, le personnage de George Hilton se mettant en effet subitement à agir comme le dernier des imbéciles.
Un film inégal mais pas sans mérite, qui laisse finalement sur une plutôt bonne l’impression.


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