LAKEWOOD (2021)

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Manu le 14/03/2023 à 16:58

Réalisé par Phillip Noyce
Avec Naomi Watts, Colton Gobbo, Andrew Chown, Sierra Maltby, Michelle Johnston.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 24min.
Année de production : 2021
Titre français / Titre alternatif : The Desperate hour
Musique : Fil Eisler

Sortie Cinéma France : 16/07/2022
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.0

Critique LAKEWOOD (2021)

Avis rédigé par Manu | le 14/03/2023. | Note : 2.0

Dix-huitième long métrage cinématographique de Phillip Noyce, réalisateur de Dead calm, Patriot games ou encore The Quiet american, Lakewood est écrit par Chris Sparling, scénariste du Buried de Rodrigo Cortés et Greenland de Ric Roman Waugh. Filmé dans les environs de North Bay, au Canada, le film se situe dans la carrière de Naomi Watts entre le biopic de Glendyn Ivin, Penguin bloom, et la comédie dramatique de James DeMonaco, This is the night.

J’ai l’impression que Noyce réussit à peu près 1 film sur 2. Son précédent, Above suspicion, était sans doute sa plus belle réussite sur grand écran depuis Catch a fire en 2006, tandis que celui-ci flirte avec les tréfonds de sa filmographie. Maintenant, à sa décharge, Noyce n’est sans doute pas le premier en cause dans l’échec patent de suspense de type « contre-la-montre en temps en réel » rappelant par certains aspect son classique Dead calm.

Le principal problème de Lakewood me semble en effet venir de sa conception scénaristique même, qui ambitionne de créer tension, rebondissement et émotion à partir d’une situation - les mass murderer en milieu scolaire - avec laquelle il est difficile de faire du spectaculaire sans tomber dans l’exploitation du plus mauvais gout. Ecueil dans lequel, une fois sa situation à suspense mise en place, le film s’engouffre rapidement et sans espoir de retour, ne faisant qu’empirer à chacune de ses péripéties.

Bref, autant dire qu’on a beaucoup de peine pour Naomi Watts et Noyce, qui tiennent courageusement leur rang en dépit des circonstances, la première, omniprésente, s’impliquant au mieux, et le second livrant comme toujours un boulot professionnel des plus soignés. Des efforts malheureusement vains, au service d’un film qui me semble avoir tout faux de A à Z côté écriture.

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