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LA ULTIMA SENORA ANDERSON (1970)

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Manu le 10/10/2021 à 07:14
2.9
Réalisé par Eugenio Martín
Avec Carroll Baker, Michael Craig, Miranda Campa, Marina Malfatti, Lone Fleming.
Film espagnol, italien
Genre : Thriller
Durée : 1h 28min.
Année de production : 1970
Musique : Piero Umiliani

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.9



 Critique LA ULTIMA SENORA ANDERSON (1970)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.9
La Ultima señora Anderson est la onzième réalisation cinématographique de l’espagnol Eugenio Martín. Elle se situe dans sa filmographie entre la comédie romantique Una señora estupenda, interprétée par la chanteuse et danseuse andalouse Lola Flores, et le western El Hombre de Río Malo, réunissant Lee Van Cleef, Gina Lollobrigida et James Mason. Tourné en extérieurs en Grande Bretagne, le film est notamment écrit par Martín lui-même et son compatriote Santiago Moncada, scénariste entre autre de quelques « Jesús Franco » des années 80.

La Carroll baker dans ses grandes heures bis !… ou presque, car cette Ultima señora Anderson ne se hisse pas tout à fait au niveau des précédents travaux de la belle pour Umberto Lenzi. Manque d’inventivité du côté de l’écriture, léger manque de patate au niveau de la réalisation, en dépit de la courte durée de l’œuvre, distribution laissant un rien l’amateur de trognes bis sur sa faim autour de la Baker : La Ultima señora Anderson fait malheureusement figure de plan B en matière de giallo hitchcockien.

Rien de bien folichon donc, au menu de ce pépère remake giallesque de Rebecca, mais rien de franchement déshonorant non plus pour peu que l’on apprécie le genre. Le sex-appeal un peu trash propre à l’actrice principale parvient tout de même à relancer régulièrement une machine tournant en mode économique, et puis, surtout, gommant quelque peu ses problèmes de rythme et de déjà-vu, l’œuvre réussit tout de même à se forger une petite identité visuelle dans sa façon bien à elle de s’approprier la campagne anglaise, ici trop belle et trop tranquille pour ne pas devenir rapidement inquiétante. Avec au final, dans l’ambiance, comme un petit air du supérieur No profanar el sueño de los muertos avant l’heure.

Un giallo « paella » un peu mou, sans véritable surprise dans son déroulement - en dépit de quelques rebondissements totalement improbables - mais soigné et tout confort, dans lequel le dévoreur de cinéma d'exploitation européen trouvera globalement son compte.


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