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LA SETTIMA DONNA (1978)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 26/04/2012 à 19:09
2.3
Réalisé par Franco Prosperi
Avec Florinda Bolkan, Ray Lovelock, Flavio Andreini, Sherry Buchanan, Stefano Cedrati.
Film italien
Genre : Thriller, horreur
Durée : 1h 27min.
Année de production : 1978
Titre français : Terreur
Musique : Roberto Pregadio

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.3



 Critique LA SETTIMA DONNA (1978)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.3
La Settima donna est le treizième long métrage du scénariste et réalisateur Franco Prosperi. Le film s’inscrit dans le registre cinématographique dit du « rape and revenge » (viol et vengeance, en français), registre dont les fondements sont sans doute à aller chercher du côté du film de Wes Craven, La Dernière maison sur la gauche, film tirant quant à lui son inspiration du classique d’Ingmar Bergman, La Source … bref, une fois encore, dans le cinéma comme ailleurs, rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme !

Arrivant dans le cinéma de genre italien à une époque où tous les excès – ou presque – étaient permis, La Settima donna jouit d’une sulfureuse réputation et je m’attendais par conséquent à une œuvre plutôt « gratinée ». Réputation un rien surfaite au final car, même si le récit multiplie les péripéties bien relevées en matière de violence machiste, Prosperi joue la plupart du temps – et de façon assez intelligente - la carte de la suggestion, entrainant ainsi ses séquences les plus dures sur la voie d’une esthétique de type « fantastique surréaliste ». On est en définitive plus proche d’Orange mécanique que du film de Craven susnommé ou bien encore de l’Ultimo treno della notte d’Aldo Lado. Je ne m’attendais en tout cas pas à quelque chose d’aussi travaillé au niveau de la mise en scène.

La Settima donna demeure-elle pour autant une œuvre particulièrement recommandable dans sa catégorie ? Ben, pas spécialement. A contrario des films de Craven ou Lado, il manque à celle-ci un arrière-fond intéressant, une réflexion justifiant un tant soit peu l’accumulation d’exactions que Prosperi donne à voir au spectateur. On devine bien quelques aspirations polémiques, de type charge anticlérical ou réflexion sur la lutte des classes, mais cela demeure extrêmement timide et confus, noyé sous l’évident opportunisme des ambitions premières de l’œuvre.

En définitive, un petit bis déviant plus fin et mieux ficelé qu’on aurait pu le craindre, mais manquant cruellement d’enjeux véritables, voire tout simplement de raison d'être.


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