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LA MAISON SOUS LES ARBRES (1971)

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Manu le 11/04/2010 à 00:39
3.5
Réalisé par René Clément
Avec Faye Dunaway, Frank Langella, Barbara Parkins, Maurice Ronet.
Film français, italien.
Genre : Thriller, suspense, drame.
Durée : 1h 36min
Année de production : 1971

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.5



 Critique LA MAISON SOUS LES ARBRES (1971)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.5
Assez mal reçu par la critique en son temps – comme d’ailleurs tous les derniers films de René Clément, à l’exception peut-être du Passager de la pluie – La Maison sous les arbres n’est sans doute pas l’½uvre la plus aboutie de son auteur. Il est en effet difficile de s’avouer totalement convaincu par cette histoire de chantage à l’espionnage industriel et de kidnapping d’enfants qui, évoluant dans la double catégorie du thriller et du drame psychologique, échoue sur les deux tableaux. Trop superficiel dans son portrait de couple en crise d’un côté, trop nébuleux et bâclé dans sa partie suspense, le script ne donne jamais pleine satisfaction. Et il a beau contenir quelques très bonnes scènes, une fois rassemblées celles-ci n’aboutissent pas à un ensemble satisfaisant.

En revanche, il convient de saluer la qualité du travail de René Clément à la réalisation. Dès les premières images, on est séduit par l’ambiance générale. Une atmosphère d’angoisse flottante, de rêve éveillé, que Clément va s’appliquer à entretenir pendant tout le film et qui vise, je suppose, à traduire la fragilité de l’équilibre mental du personnage incarné par Faye Dunaway, actrice alors au summum de sa beauté. Tirant grand partie de ses extérieurs parisiens hivernaux - le vieux centre, les bords de Seine, les grandes structures en verre typé début seventies et les barres d’immeuble de banlieue en construction (la séquence chez la baby-sitter) : on peut dire qu’on est royalement servi de ce côté - Clément maîtrise totalement son affaire. Découpage d’une précision exemplaire, cadres très étudiés : le style est certes un peu sec, un peu froid, mais proprement envoutant. De quoi faire oublier les errements d’un scénario mal fagoté et militer pour une réévaluation de ce film.


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