HIGHWAYMEN (2004)
Léo le 12/09/2013 à 21:17
Réalisé par Robert Harmon
Avec Jim Caviezel, Rhona Mitra, Colm Feore, Frankie Faison, Gordon Currie.
Film canadien
Genre : Thriller, action
Durée : 1h 20min
Année de production : 2004
Titre français : Highwaymen : la poursuite infernale
Musique : Mark Isham
Sortie Cinéma France : 04/08/2004
Sortie DVD France : n.c.
Avec Jim Caviezel, Rhona Mitra, Colm Feore, Frankie Faison, Gordon Currie.
Film canadien
Genre : Thriller, action
Durée : 1h 20min
Année de production : 2004
Titre français : Highwaymen : la poursuite infernale
Musique : Mark Isham
Sortie Cinéma France : 04/08/2004
Sortie DVD France : n.c.
Critique HIGHWAYMEN (2004) |
Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 3.2
Ecrit par le binôme de scénaristes Hans Bauer et Craig Mitchell, précédemment derrière le script du Komodo de Michael Lantieri et que l’on retrouvera 3 ans plus tard sur l’intéressant thriller psychologique The Flock du hong-kongais Andrew Lau, Highwaymen permet à Robert Harmon de revenir sur les terres du film à frissons « autoroutier » 18 ans après le désormais culte The Hitcher.Première constatation, sonnant presque comme une évidence : Highwaymen ne joue pas dans la même cours que son illustre grand frère cinématographique. L’histoire proposée ici n’est pourtant pas moins bonne que celle de The Hitcher. Elle recèle même d’idées plutôt intéressantes comme ce personnage de serial chauffard faisant corps avec son automobile. Mais, là ou Eric Red, scénariste d’Hitcher, transcendait brillamment un sujet banal, en mélangeant subtilement épouvante, fantastique et western moderne, et conférant une aura quasi surnaturelle à son mémorable « bad guy », Hans Bauer et Craig Mitchell optent pour une approche beaucoup plus basique de leur sujet, l'inscrivant dans un contexte réaliste qui malheureusement fait progressivement glisser le film dans l’absurde et le grotesque. Les incohérences étaient légion dans The Hitcher (en particulier l’invincibilité et l’omnisciente du personnage de Rutger Hauer), mais l’on en avait cure. Ici, celles-ci ne passent pas. On finit même par ne voir qu'elles au bout de trois quart d'heures.
Toutefois, bien que plombé par de réelles défaillances scénaristiques, l’ensemble ne vire pas non plus à la catastrophe intégrale. Déjà, comme signalé plus haut, il y a quelques bonnes trouvailles dans cette histoire abattant ses cartes à twists de façon plutôt futées. Ensuite, il faut reconnaitre que l’association Robert Harmon - Mark Isham fait encore merveille, orchestrant de concert quelques très belles scènes à suspense comme celle de l’accident de voiture dans le tunnel ou encore celle de l’affrontement final. Force est alors d’admettre, dans ces moments-là, que Harmon n’a pas totalement perdu la main et qu’il filme encore le bitume comme personne, conférant toujours un envoutant aspect westernien à son travail.
Très inégal dans le fond mais souvent stimulant dans la forme, un petit film bancal un peu frustrant. Les fans nostalgiques de The Hitcher apprécieront malgré tout la ballade tout en regrettant sincèrement l'absence d'un Eric Red à l'écriture.