FOOLS' PARADE (1971)

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Manu le 23/06/2020 à 11:28

3.7

Réalisé par Andrew V. McLaglen
Avec James Stewart, George Kennedy, Anne Baxter, Strother Martin, Kurt Russell.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1971
Titre français : Le Rendez-vous des dupes
Musique : Henry Vars

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.7

Critique FOOLS' PARADE (1971)

Avis rédigé par Manu | le 23/06/2020. | Note : 3.7

Fools’ parade se situe dans la carrière d’Andrew V. McLaglen entre les westerns One more train to rob et Something big, sortis l’un comme l’autre en 1971 sur le seul territoire américain. Le film marque la quatrième et dernière collaboration de McLaglen avec l’acteur James Stewart, quatrième également (mais avant-dernière) avec le scénariste James Lee Barrett, qui adapte ici le roman éponyme de Davis Grubb, originellement publié en 1969.

Et bien voilà un titre que non seulement j’attendais de voir avec une certaine impatience – sa belle distribution me parlant spontanément, mais qui est également bien parti pour compter au final parmi mes préférés de son réalisateur. En tout cas, une excellente surprise et pas du tout ce à quoi je m’attendais (une comédie westernienne, en l’occurrence). On relève certes quelques touches d’humour dans cette histoire à l’origine signée par l’auteur du classique « The Night of the hunter », mais celles-ci fonctionnent avant tout comme des appels d’air frais au sein d’un récit sombre, richement contextualisé, constamment sous tension, voire même pesant dans le côté piétinement que revêt cette cavale.

Coté interprétation, je retiens la classe tranquille de James Stewart, le joli contre-emploi offert à un Strother Martin habituellement abonné aux rôles de grosses brutes, et bien évidemment la prestation flippante de George Kennedy, acteur que j’ai rarement vu aussi bon, aussi investi qu’ici - il me semble qu’il jouait également un beau salopard dans le subséquent Cahill de McLaglen, mais pour un résultat nettement moins mémorable.

Bref, un titre passionnant – rare mélange réussi, chez McLaglen, d’action violente, d’humour et de même de tendresse – au déficit de notoriété tout à fait injustifié.

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