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THEY ONLY KILL THEIR MASTERS (1972)

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Léo le 15/09/2013 à 10:50
3.7
Réalisé par James Goldstone
Avec James Garner, Katharine Ross, Hal Holbrook, Harry Guardino, June Allyson.
Film américain
Genre : Thriller, Romance
Durée : 1h 37min
Année de production : 1972
Titre français : Ils ne tuent que leur maître
Musique : Perry Botkin Jr.

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.7



 Critique THEY ONLY KILL THEIR MASTERS (1972)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.7
They only kill their masters se situe dans la filmographie de James Goldstone entre la comédie mafieuse The gang that couldn’t shoot straight et le thriller rural Cry panic. Le film est écrit par le spécialiste de récit à suspense Lane Slate, coréalisateur l’année précédente avec l’acteur Tom Stern d’un curieux drame socio-criminel Clay pigeon dans lequel apparaissait déjà Peter Lawford. Pour l’anecdote, They only kill their masters est la dernière production cinématographique tournée dans les studios à ciel ouvert de la MGM avant leur mise en vente. Les cinéphiles attentifs noteront d’ailleurs l’aspect étrangement familier de la petite ville imaginaire d’Eden Landing dans laquelle se déroule l’intégralité de l’action du film.

Probablement la réalisation la plus modeste de James Goldstone pour le grand écran, mais également sa plus réussie et attachante. Derrière ce curieux titre à rallonge, emprunt fait à une réplique de Katharine Ross en début de film, se cache un délicieux petit mélange de suspense et de romance, parfaitement dosé, prenant le temps de soigner ses personnages et son atmosphère provinciale. Le rythme n’a donc rien d’effréné, à l’image de la vie à Eden Landing, mais Goldstone et Slate n’en maintiennent pas moins joliment le suspense d’un bout à l’autre de l’œuvre, aidés par un James Garner idéalement employé en policier célibataire flegmatique légèrement dépassé par les évènements. La ravissante Katharine Ross apporte quant à elle l’indispensable atout séduction à l’entreprise à défaut de trouver là un rôle aussi marquant que son partenaire masculin.

L’ensemble ne casse évidemment jamais trois pattes à canard, mais il est réalisé avec soin et flair - toute les séquences se déroulant dans la maison en bord de mer distillent notamment un très agréable parfum de mystère – et très efficacement écrit, par ailleurs, dans sa façon d’aborder la question du lesbianisme, assez intéressant à découvrir aujourd’hui, d’un point de vue sociologique.

Une production bourrée de charme donc, modeste mais s'assumant pleinement comme telle. James Goldstone confirmera sa prédisposition pour le film à suspense l’année suivante avec le tout aussi bien emballé Cry panic.


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