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THE SEDUCTION (1982)

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Manu le 10/03/2022 à 18:16
3.3
Réalisé par David Schmoeller
Avec Morgan Fairchild, Michael Sarrazin, Vince Edwards, Andrew Stevens, Colleen Camp.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 44min.
Année de production : 1982
Titre français : Télé terror
Musique : Lalo Schifrin

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3



 Critique THE SEDUCTION (1982)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.3
The Seduction est le second long métrage cinématographique de David Schmoeller. Ecrit par Schmoeller lui-même, le film compte parmi ses producteurs exécutifs le futur réalisateur Chuck Russell. Il se situe dans la carrière du canadien Michael Sarrazin entre la mini-série Beulah Land, réalisée par Virgil W. Vogel et Harry Falk, et le vigilante movie Fighting back de Lewis Teague.

Triplement cité aux « infamous » razzie awards en 1983, The Seduction se trimballe une calamiteuse réputation qu’il ne mérite pourtant vraiment pas. Frère d’arme du The Fan d’Ed Bianchi, sorti quelque mois auparavant, ce thriller de harcèlement surfant sur la tragique actualité du tournant des années 80 (meurtre de John Lennon, tentative d’assassinat de Reagan par un fan de Jodie Foster), n’est certes pas totalement irréprochable, mais ne démérite pas non plus, loin de là même (notamment face à son beaucoup plus bancal précité confrère).

Déjà, plastiquement, l’œuvre fait mieux que simplement tenir son rang. Réalisation d’une fluidité et élégance rare, caractéristique du style épuré de Schmoeller, photographie glacée du suédois Mac Ahlberg, solide score à suspense du légendaire Lalo Schifrin : on est loin de l’attendue série B bourrino-craspec façon 10 to midnight, pour ne citer que ce titre assez proche de The Seduction de par son sujet, mettant également en vedette Andrew Stevens.

Evitant soigneusement tout débordement bis, l’œuvre surprend donc au contraire par le sérieux avec lequel elle investit son sujet, préférant notamment jouer la carte de l’atmosphère plutôt que celle du coup de théâtre scénaristique. Et cela même si, revers de la médaille, certains pourront lui reprocher son rythme étrangement posé, tout comme la sagesse de son écriture. Par ailleurs, écueil bien plus problématique : l’œuvre trébuche bêtement dans sa dernière ligne droite, méchamment torpillée par un final peu crédible, que l’on devine sans difficulté retravaillé à la hâte dans le but de muscler un peu l’ensemble.

Bref, belle ambiance malgré tout, et jolie petite réussite pour Schoemeller que cette unique échappée du cinéaste hors du créneau bis.


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