THE LADY IN THE CAR WITH GLASSES AND A GUN (1970)

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Manu le 25/07/2022 à 09:21

3.8

Réalisé par Anatole Litvak
Avec Samantha Eggar, Oliver Reed, Stéphane Audran, John McEnery, André Oumansky.
Film français, américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 45min.
Année de production : 1970
Titre français : La Dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil
Musique : Michel Legrand

Sortie Cinéma France : 22/10/1970
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.8

Critique THE LADY IN THE CAR WITH GLASSES AND A GUN (1970)

Avis rédigé par Manu | le 25/07/2022. | Note : 3.8

The Lady in the car with glasses and a gun est le trente-quatrième et ultime long métrage cinématographique du réalisateur, producteur et scénariste d’origine russe, Anatole Litvak. Cette adaptation du roman de Sébastien Japrisot « La Dame dans l’auto avec des lunettes et un fusil », publié en 1966, est écrit par Japrisot lui-même et Litvak - lequel remplie également la fonction de coproducteur ici. Le film se situe dans la carrière d’Oliver Reed entre le drame passionnel Women in love de Ken Russell et la chronique romantique Take a girk like you de Jonathan Miller.

Autant le dire d’entrée de jeu : The Lady in the car with glasses and a gun est un film complétement invraisemblable, ou du moins auquel on ne croit plus un seul instant, une fois sa mécanique à suspense installée. Est-ce pour autant réellement un problème ? Et bien, curieusement, pas du tout, car le film troque très rapidement cette criante déficience de crédibilité par une ambiance « de malade », dans laquelle on s’installe avec un plaisir fou dès le générique étrangement pop de l’œuvre.

Une vision hollywoodienne - mais pas que… - réinventant la France des grands départs en vacances de la toute fin des 30 glorieuses, magnifiée par la photo scope de Claude Renoir et la réalisation d’une élégance folle de Litvak, construisant remarquablement chacune de ses séquences. Et puis comment résister, pour l’amateur, à cette distribution mixant Oliver Reed, Samantha Eggar, Stéphane Audran, Bernard Fresson ou encore Marcel Bozzuffi…

Bref, un film un peu tristement oublié, qui certes ne tient pas la route côté script, mais possède un charme extraordinaire, parvenant à surmonter sans difficulté l’écueil, pourtant non sans conséquence, précité. Brillamment exécuté et délicieusement improbable.

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