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PRETTYKILL (1987)

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Léo le 11/06/2013 à 13:52
2
Réalisé par George Kaczender
Avec David Birney, Season Hubley, Suzanne Snyder, Susannah York, Yaphet Kotto.
Film Américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 34min
Année de production : 1987
Musique : Robert O. Ragland

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.0



 Critique PRETTYKILL (1987)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.0
Production américano-canadienne tournée entre Toronto (pour l’essentiel) et New York (pour quelques plans de coupe), Prettykill est l’avant-dernier long métrage signé pour le grand écran du réalisateur d’origine hongroise installé au Canada, George Kaczender. Le film marque l’une des premières apparitions à l’écran de l’actrice et future réalisatrice Sarah Polley, alors âgée de seulement 8 ans.

En dépit de l’attachement que j’ai toujours porté à cette bonne actrice à la courte mais culte filmographie qu’est Season Hubley, je dois bien admettre que ce Prettykill n’a pas vraiment volé sa réputation de navet (une moyenne de 1,8/10 sur IMDB, une cotation « Bomb » chez Leonard Maltin). La catastrophe est en effet intégrale, n’épargnant aucun poste ou presque : réalisation anémique, photographie hideuse baignant dans une esthétique ouatée fin eighties proprement gerbative, musique d’ambiance galerie marchande épouvantable (du multi-récidiviste Robert O. Ragland), scénario foireux à tous les niveaux (construction, clarté, crédibilité…) et surtout… surtout, interprétation calamiteuse (à l’exception des égarées Season Hubley et Susannah York).

Et là, je me dois quand même de dire un petit mot sur la prestation de Susanne Snyder. C’est à cette mignonnette starlette aperçue dans plusieurs bis cultes de la période (Weird science, Night of the creeps, Killer clowns from outer space) qu’échoit le rôle pivot du film, celui d’une meurtrière schizophrène endossant entre autres personnalités celle de son père fermier supposé violent et abusif. Et le moins que l’on puisse dire est que la belle prend son job très à cœur. Je n’ai certes pas pu savourer intégralement sa prestation, n’ayant vu le film qu’en VF. Mais rien que dans sa version (salement) doublée en français, l’évidente limite de son jeu d’actrice couplé à une forte propension au cabotinage débouchent sur un impressionnant cas d’école de contre performance.

Une prestation centrale en tout les cas mémorable - si pour de mauvaises raisons - qui tire à sa façon l’ensemble vers le « (pretty) must see », voire même le « si-mauvais-que-ça-en-devient-bon ».


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