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LA BABY SITTER (1975)

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Manu le 02/12/2012 à 12:09
3.6
Réalisé par René Clément
Avec Maria Schneider, Sydney Rome, Vic Morrow, Robert Vaughn, Nadja Tiller.
Film français, italien, allemand
Genre : Thriller
Durée : 1h 45min.
Année de production : 1975
Musique : Francis Lai

Sortie Cinéma France : 15/10/1975
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6



 Critique LA BABY SITTER (1975)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.6
Coproduction franco-italo-allemande filmée en partie à Rome, La Baby-sitter est le dix-huitième et ultime long métrage de René Clément. Ecrit par Clément, Nicola Badalucco (Morte a Venezia), Luciano Vincenzoni (Il Buono, Il brutto, il cattivo) et Mark People (Professione : reporter, The Last Emperor), d’après une histoire imaginée par romanciers américain Laird Koenig et Peter Dixon, ce thriller de type machination, dans la veine des précédents Passager de la pluie et Maison sous les arbres de Clément, fut en son temps très vertement accueilli par la critique et devint rapidement un titre pratiquement invisible au sein de la filmographie de son auteur.

Je n’ai de mon côté pas trouvé que cette Baby-sitter méritait sa si calamiteuse réputation. Certes l’ensemble est assez bringuebalant, souffrant en particulier d’un script bien mal boulonné, donnant la nette impression que chaque intervenant à l’écriture y est allé de sa petite idée dans son coin, au mépris du travail de son voisin, voire parfois de la cohérence de l’ensemble. Par ailleurs, tourné en anglais par des acteurs venus d’au moins 4 nationalités différentes, le film ne gère pas au mieux ce singulier type de situation, ou disons qu’il loupe l’opportunité d’en jouer vraiment, en faisant par exemple se confronter les différentes langues dans le dialogue.

Un film indiscutablement boiteux donc, mais qui m’a pourtant captivé dès son étrange pré-générique au savant montage alterné, et qui maintient en définitif assez savamment son suspense - même si l’identité du commanditaire du kidnapping peut sembler évidente – et se clôt de très belle et plutôt surprenante manière, sur une scène tristounette, ironique et apaisée qu’accompagne parfaitement la délicate musique de Francis Lai.

Cette suspense atypique, dont le parfum d’étrangeté et de perdition acceptée ne va d’ailleurs pas sans évoquer l’autre script signé par Mark People en cette même année 75, celui du Professione : reporter d’Antonioni, me semble en outre exploiter à plein régime le jeu unique de Maria Schneider, dont la troublante fragilité confère un relief inattendu à son personnage.

Imparfait mais passionnant.


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