GIALLO (2009)

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Manu le 11/05/2012 à 19:02

2.2

Réalisé par Dario Argento
Avec Adrien Brody, Emmanuelle Seigner, Elsa Pataky, Robert Miano.
Film italien, espagnol, anglais, américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 32min.
Année de production : 2009
Musique : Marco Werba

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.2

Critique GIALLO (2009)

Avis rédigé par Manu | le 11/05/2012. | Note : 2.2

Coproduction anglo-américano-italo-espagnole, Giallo est le dix-huitième long métrage de Dario Argento. Filmé à Turin, tout comme le précédent Ti piace Hitchcock ? du cinéaste, ce suspense horrifique – qu’on ne peut véritablement ranger dans catégorie « giallo » malgré son titre – connut apparemment une production mouvementé, entre problème de liquidités rencontrés par la production et remontage de dernière minutes par Argento et son interprète principal.

Conspué par la critique à sa sortie, comme la plupart des films d’Argento depuis une vingtaine d’années, Giallo n’est pas l’abomination cinématographique annoncée. Certes, je ne nie pas que l’on reste à bonne distance de la réussite des opus seventies du réalisateur. M’enfin, l’ensemble parvient sans problème à divertir une heure et demie durant. Pour ce qui est de la réalisation, je trouve ça plutôt soigné dans l’ensemble, même si proche du quelconque le plus souvent et non exempt de fautes de goût. Les flash-backs en « giallo » ne m’ont à ce titre pas franchement convaincu. Côté interprétation, ça passe également, même si on a déjà vu Seigner plus à son aise que dans ce rôle très passif.

Là où je suis beaucoup moins indulgent, c’est sur le scénario. A partir de la rencontre entre Brody et Seigner, on glisse rapidement dans le n’importe quoi quasi-total, sans malheureusement rebondir pour autant dans le bain salvateur du délire rigolo à la Mother of tears. Argento enquille les situations les plus invraisemblables, comme cette scène surréaliste de la découverte du cadavre de l’asiatique, qui vous fait sévèrement douter des compétences professionnelles du personnage incarné par Brody. Ca se veut apparemment sérieux, mais c’est tellement à côté de la plaque par moment qu’on ne peut s’empêcher finalement de douter de la motivation d’Argento quant à son investissement sur ce projet.

Bref, si formellement l’œuvre est plutôt respectable, son écriture transpire la dilettante et laisse sur l’impression d’un produit bâclé. Un coup pour rien ...

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