A DARK PLAN (TV) (2012)

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Manu le 13/02/2014 à 09:39

2.5

Réalisé par Armand Mastroianni
Avec Kelly Lynch, Nic Robuck, Michael Nouri, Brian Borello, Nia Peeples.
Téléfilm américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 25min.
Année de production : 2012
Titre français : Un plan diabolique
Musique : Harry Manfredini

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5

Critique A DARK PLAN (TV) (2012)

Avis rédigé par Manu | le 13/02/2014. | Note : 2.5

Egalement connu sous le titre Dark Desire, A dark plan est signé du new yorkais Armand Mastroianni, auteur de quelques petites séries B culte dans les années 80 (le slasher He knows you’re alone avec un tout jeune Tom Hanks, le très giallesque The Clairvoyant) devenu prolifique réalisateur télé au cours de la décennie suivante.

Les modestes faits d’armes d’Armand Mastroianni remontant à presque 30 ans (même si j’ai encore en tête un Mother’s revenge de bonne facture signé pour le petit écran dans les années 90) et les quelques têtes connues du générique ayant vu leur étoile décliner depuis presque aussi longtemps, ce thriller hitchcockien aux relents de Fatal attraction ne promettait rien de très excitant sur le papier.

Contre toute attente, le spectacle s’avère plutôt agréable à suivre. Non pas qu’il soit original et très travaillé dans son écriture - loin s’en faut même, car l’on voit venir à peu près tout les rebondissements de l’histoire - mais disons que, pour un thriller télé de milieu de d’après-midi, l’ensemble offre quelques séquences agréablement relevées (l’assassinat du personnage d’Howard) et, surtout, bénéficie d’une réalisation inhabituellement dynamique pour un produit de type, offrant au spectateur à la fois du mouvement et une très satisfaisante variété de cadres sur chaque séquence.

Enfin, on relèvera également la qualité de la partition musicale d’Harry Manfredini (vieux complice des années ciné de Mastroianni). Un score pour petite formation orchestrale très soigné, à l’ancienne, articulé autour d’un thème romantique / à suspense identifiable et non une vague nappe de synthés.

Pas de quoi grimper aux rideaux, mais nettement moins barbant qu’on pouvait le redouter

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