DEEP DOWN (1994)

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Manu le 17/03/2023 à 07:08

2.9

Réalisé par John Travers
Avec Tanya Roberts, George Segal, Chris Young, Kristoffer Tabori, Paul Le Mat.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 22min.
Année de production : 1994
Musique : Tyler Bates

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.9

Critique DEEP DOWN (1994)

Avis rédigé par Manu | le 17/03/2023. | Note : 2.9

Deep down est le premier et unique long métrage de fiction du monteur John Travers. Le film est coécrit par Travers lui-même et produit par le britannique Cassian Elwes, frère de l’acteur Cary Elwes et fils du producteur Elliott Kastner. Il se situe dans la carrière sur grand écran de George Segal entre la comédie Look who’s talking now de Tom Ropelewski et le film d’action de Jospeh Merhi, Direct hit.

Sur le papier, un thriller érotique lambda comme il en sortait des dizaines en vidéo au cours de la première moitié des années 90. Dans les faits, pas exactement ça. Certes les scènes coquines artificiellement plaquées au récit sont bien au rendez-vous, et Tanya Roberts ne rechigne pas à s’exposer, mais l’œuvre s’éloigne néanmoins un peu des codes de ce type de produits de pure exploitation, en troquant le glamour kitsch publicitaire les entourant par une atmosphère étonnamment plus dépressive, presque poisseuse.

Le film se présente ainsi comme une sorte de Rear window du pauvre, au propre comme au figuré, peuplé de personnages assez peu fréquentables, aux portes de la marginalité pour certains. Certes rien n’est suffisamment développé pour faire de Deep down une œuvre vraiment marquante, ou même à défaut attachante. Mais l’ensemble échappe ainsi à la routine et se laisse suivre sans déplaisir, les talents d’actrice (ici, comme souvent, gâchés) de Tanya Roberts et le métier d’un George Segal sans filet dans un amusant (si peu crédible) contre-emploi de brute psychopathe faisant le reste.

A noter enfin un score qui, là encore, échappe l’attendu dans le genre, à cette époque, partition rock se lâchant joliment par moment, signée par le quasi débutant Tyler Bates. Bref, un titre vidéo absolument pas mémorable, mais ne relevant pas la purge redoutée non plus.

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