DARK BLOOD (2012)
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Manu le 19/11/2025 à 07:40
Réalisé par George Sluizer
Avec River Phoenix, Judy Davis, Jonathan Pryce, Karen Black, Rodney A. Grant.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 26min.
Année de production : 2012
Musique : Florencia Di Concilio

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
Avec River Phoenix, Judy Davis, Jonathan Pryce, Karen Black, Rodney A. Grant.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 26min.
Année de production : 2012
Musique : Florencia Di Concilio
Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
Avis rédigé par Manu
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| Note : 3.0
Filmé en grande partie dans le parc national de Capitol Reef, dans l’état de l’Utah, au cours des mois de septembre et octobre 1993, mais complété et présenté en festival en 2012 seulement, Dark Blood est, de ce fait, le treizième et dernier long métrage du néerlandais George Sluizer. Le film est écrit par Jim Barton, scénariste notamment de la mini-série britannique The Widower de Paul Whittington. Il marque l’ultime apparition à l’écran de River Phoenix, disparu prématurément le 31 octobre 1993.Longue et inédite aura été la gestation de ce Dark Blood, achevé seulement « à 80% » en son temps, repris par son réalisateur 19 ans plus tard et complété par le biais d’une narration comblant les trous de son récit. On avait donc tout à craindre du résultat. Et, à cet égard, je trouve qu’il s’agit d’une bonne surprise. Sluizer parvient à nous livrer un ensemble narrativement cohérent, même si forcement frustrant par moment, dans ses ellipses forcées réduisant incontestablement l’impact dramatique de l’œuvre.
Mais, paradoxalement, c’est aussi de ce rafistolage que Dark Blood tire une bonne partie de sa personnalité, en faisant un objet étrange, contemplatif, planant, moins conventionnel que le mélange de comédie noire et suspense, sur fond de triangle amoureux, que laisse au fond deviner le film de 1993, dans la classique progression de son intrigue.
Enfin, ajoutant grandement l’intérêt de l’expérience, il y a évidemment de quoi se faire plaisir du côté de l’interprétation, inévitablement dominée par River Phoenix, dont le jeu ici lunaire vient au passage constamment nous rappeler de qui son frère Joaquin tient dans ses prestations les plus habitées (et parfois contestées).
Bref, un plutôt classique drame criminel vénéneux du début des nineties transformé par le temps et les tragiques circonstances en bizarrerie aussi passionnante que frustrante, qui mérite en tout cas que l’on s’y arrête dans la filmographie de Phoenix comme celle de Sluizer.
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