WESTWORLD (SEASON 1 - TV) (2016)

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Manu le 02/03/2017 à 14:13

3.25

Réalisé par Jonathan Nolan, Richard J. Lewis, Neil Marshall, Vincenzo Natali, Jonny Campbell, Fred Toye, Stephen Williams, Michelle MacLaren
Avec Thandie Newton, Jeffrey Wright, Ed Harris, Evan Rachel Wood, Anthony Hopkins.
Série américaine en 10 épisodes
Genre : Science-Fiction
Durée : 10h 15min. environ
Année de production : 2016
Musique : Ramin Djawadi

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.1

3.4

Critique WESTWORLD (SEASON 1 - TV) (2016)

Avis rédigé par Manu | le 02/03/2017. | Note : 3.1

Westworld est une série américaine originellement diffusée sur la chaine HBO, dont la première saison comporte 10 épisodes signés de 8 réalisateurs différents. Libre adaptation, plus que remake, du film éponyme du romancier / scénariste / metteur en scène Michael Crichton, ce mélange de suspense, science-fiction et western marque la troisième réunion à l’écran des acteurs Anthony Hopkins et Ed Harris après Nixon d’Oliver Stone en 1995 et The Human stain de Robert Benton en 2003.

Pour moi, pas tout à fait la série incontournable vendue un peu partout. D’un concept alléchant, Jonathan Nolan et Lisa Joy tirent certes un récit dense, constamment prenant, ponctué ici et là de séquences et d’idées marquantes, témoignant d’une radicalité appréciable (Thandie Newton, qui semble avoir joué nue la moitié de ses scènes, ceci dans un louable souci d’authenticité). L’interprétation est (évidemment) de grande classe, les moyens sont conséquents, et bien employés...

Là où l’enthousiasme retombe légèrement, je trouve, c’est dans la progression du récit au fil des épisodes, un peu laborieuse à mon gout. Menacée de statisme, flirtant avec l’artificiellement nébuleux, l’histoire perd en intensité en milieu de saison pour ne reprendre du « poil de la bête » que dans l’ultime épisode. Par ailleurs, comme souvent lorsque plusieurs réalisateurs se succèdent sur un même projet télévisé, l’ensemble souffre d’un manque certain de personnalité dans l’exécution. Handicap se faisant, à mon sens, davantage ressentir sur un projet de cette ambition, réclamant notamment une unité et identité visuelle forte.

Plus que respectable au final - et j’avoue tout de même attendre la seconde saison avec beaucoup de curiosité - mais en deçà de ce que j’en attendais.

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