VALERIAN AND THE CITY OF A THOUSAND PLANETS (2017)

(1) critique (0) commentaire

Manu le 04/06/2018 à 17:49

3.1

Réalisé par Luc Besson
Avec Dane DeHaan, Cara Delevingne, Clive Owen, Rihanna, Ethan Hawke.
Film français, chinois, belge, allemand, américain
Genre : Science-fiction
Durée : 2h 17min.
Année de production : 2017
Titre français : Valérian et la cité des mille planètes
Musique : Alexandre Desplat

Sortie Cinéma France : 26/07/2017
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.1

Critique VALERIAN AND THE CITY OF A THOUSAND PLANETS (2017)

Avis rédigé par Manu | le 04/06/2018. | Note : 3.1

Dix-septième long métrage cinématographique de Luc Besson, Valerian and the city of a thousand planets est l’adaptation, par Besson lui-même, de la bande dessinée de Pierre Christin et Jean-Claude Mézière, « Valérian, agent spatio-temporel », originellement publié dans le magazine « Pilote » à la fin des années 60. Notons ici que les deux interprètes principaux du film, Dane DeHaan et Cara Delevingne, s’étaient déjà croisé sur le Tulip fever de Justin Chadwick, filmé en 2014 mais sorti sur la plupart des écrans en 2017.

Echec pas tout à fait cinglant avec ses presque 226 millions de dollars de recette pour un cout maxi estimé à 209 millions, mais échec tout de même, Valerian and the city of a thousand planets donnerait presque - une fois n’est pas coutume - envie de fustiger l’accueil frileux fait au film à sa sortie et saluer l’ambition de son principal maître d’œuvre. Certes, je suis conscient de m’emballer un chouia en disant cela car, sans même m’aventurer du côté de la comparaison entre la bande dessinée de Christin et Mézière, que je ne connais point, et sa transposition à l’écran, cela reste un blockbuster tout ce qu’il y a de plus sage dans le fond, souffrant en premier lieu d’une écriture sans aucun relief, portant la triste patte primaire de son scénariste-producteur-réalisateur.

Mais tout de même, après les catastrophiques The Family et Lucy, il m’a semblé que ce Valerian… constituait un spectacle tout à fait décent, voire même assez plaisant par moment, n’exploitant certes que superficiellement un univers que l’on devine beaucoup plus fun sur le papier, mais tirant malgré tout bénéfice ponctuellement de l’inventivité du matériel qu’il exploite. Dit autrement, ce n’est pas Byzance, mais l’on reste tout de même à bonne distance de la catastrophe redoutée au regard des précédentes réalisations de Besson.

Bref, un film manquant clairement d'un p'tit brin d'âme mais néanmoins pas désagréable à suivre et pas trop bête, voilà qui est déjà beaucoup pour une bessonerie.

Rechercher avec google