TOTAL RECALL (2012)

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Manu le 26/11/2012 à 21:28

2.4

Réalisé par Len Wiseman
Avec Colin Farrell, Kate Beckinsale, Jessica Biel, Bryan Cranston, Bokeem Woodbine.
Film américain, canadien
Genre : Science-fiction, action
Durée : 1h 58min.
Année de production : 2012
Titre français : Total recall - Mémoires programmées
Musique : Harry Gregson-Williams

Sortie Cinéma France : 15/08/2012
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.2

2.4

2.6

2.5

Critique TOTAL RECALL (2012)

Avis rédigé par Manu | le 26/11/2012. | Note : 2.2

Total Recall est le quatrième long métrage de l’anglais Len Wiseman. Filmé au Canada, dans les Studio Pinewood de Toronto - où se tournent actuellement pas mal de grosses productions de science-fiction anglo-saxonnes - le film est écrit par Kurt Wimmer, scénariste de Salt et Law abiding citizen, et se présente plus ou moins comme un remake de l’œuvre éponyme de Paul Verhoeven, qui tirait quant à elle son inspiration de la nouvelle de Philip K. Dick « We can remember it for you wholesale » publiée pour la première fois en 1966 dans la revue « The Magazine of fantaisie & science-fiction ».

Si l’on veut bien faire l’effort de chercher des raisons de voir ce Total Recall version 2012, raccrochons-nous à la qualité de ses décors, qui en mettent autrement plein la vue au spectateur que ceux de son modèle, à sa volonté appréciable de ne pas se borner à suivre à la lettre la trame du Verhoeven - il n’est par exemple plus du tout question de la planète Mars dans cette nouvelle mouture - et, enfin, à l’interprétation de bonne tenue de Colin Farrell, comédien au jeu incontestablement plus étendu et subtil que celui de Schwarzy.

Maintenant, ces quelques atouts ne suffisent malheureusement pas à justifier la raison d’être de ce produit d’action sans saveur diluant l’intérêt initial de son sujet dans de longues et parfois lassantes scènes d’action. Le sérieux papal de l’entreprise, tranchant avec le ton rigolard-cynique du film de Verhoeven, ne se voit guère justifié par les maigres enjeux que développe le récit, et - comme d'habitude chez Kurt Wimmer - on ne peut que s'agacer des quelques méchantes entorses à la logique et crédibilité distillées par le scénario. Que l’on explique ainsi comment est-il possible de se déplacer sur la coque d’un appareil semblant approximativement se déplacer à 300 km/heure (au bas mot).

Pas spécialement mauvais … juste sans grand intérêt.

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