THE SHAPE OF THINGS TO COME (1979)

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Léo le 04/08/2013 à 18:01

2.3

Réalisé par George McCowan
Avec Barry Morse, Nicholas Campbell, Jack Palance, John Ireland, Carol Lynley.
Film canadien
Genre : Science fiction
Durée : 1h 38min
Année de production : 1979
Titre français : Alerte dans le cosmos
Musique : Paul Hoffert

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.3

Critique THE SHAPE OF THINGS TO COME (1979)

Avis rédigé par Manu | le 04/08/2013. | Note : 2.3

Dernière réalisation pour le grand écran du canadien George McGowan, réalisateur du très sympa film d'épouvante écolo Frogs,The Shape of things to come, ou H.G. Wells’ The shape of things to come, ne retient en fait du classique science-fictionnel d’H.G. Wells que son titre et le nom de certains de ses personnages. Parmi les infortunés acteurs recrutés sur ce projet, citons l’anglais Barry Morse, vedette de la série culte Cosmos 1999, à laquelle l’œuvre de McGowan semble vouloir en autre se réclamer (ou du moins tenter de copier).

« Beyond your wildest imagination ! » nous prévient-on sur l’affiche du film. Et effectivement j’avoue que, dans sa ringardise, The Shape of things to come a bien quelque chose d’assez difficilement imaginable. On a notamment du mal à croire que ce film réalisé deux ans après Star Wars ose proposer des effets spéciaux aussi primaires, des intérieurs futuristes aussi fauchés, évoquant plus une série Z d’Edward Cahn des années 50 que le space opera de Lucas, et un personnage de robot aussi ridicule, ressemblant à une grosse poubelle avec deux bras et deux jambes. Seules quelques jolies maquettes correctement animées sont à sauver côté FX.

Maintenant, pour le curieux pervers en mal de nanars, ça reste un titre hautement recommandable, pour tout les éléments précédemment cités, mais également pour la prestation probablement fortement avinée de Jack Palance et les nombreuses idées imbéciles parcourant le récit. Citons notamment cette armée de robots au pas laborieux qui émettent un bruit caractéristique détectable d’assez loin, rendant toute attaque surprise impossible de leur part. Comment réunissent-ils à surprendre nos héros ? On ne se l’explique pas…

On remerciera également les auteurs d’avoir conserver au montage ce plan bêtisier fugace dans lequel le pauvre Palance se prend un élément du décor sur la tête, lors de la destruction de son repère. Bref, nul mais franchement marrant.

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