THE GENE GENERATION (2007)

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Léo le 10/02/2010 à 20:59

Réalisé par Pearry Reginald Teo
Avec Ling Bai, Alec Newman, Parry Shen, Faye Dunaway, Nick Tate.
Titre original : The Gene Generation
Film américain
Genre : Science fiction
Année de production : 2007

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.0

Critique THE GENE GENERATION (2007)

Avis rédigé par Léo | le 10/02/2010. | Note : 2.0

Dans un monde futuriste ou ça sent la mort dans chaque ruelle, un objet est au coeur de toutes les polémiques, le "gant rappeux tout cradingue qui tue les gens". Faye Dunaway qui l'a expérimenté à ses dépends (sans pour autant y succomber), mandatte ses deux crapules de frères pour le retrouver afin d'en faire THE arme ultime (décidément, Faye Dunaway aime beaucoup les petits grigri magiques, dans SUPERGIRL elle chassait déjà l'oméga hèdre). On assiste alors à de la bagare avec en premier plan une Ling Bai en héroine de jeux vidéo / manga qui essaye tant bien que mal de gérer son stupide frère poursuivi pour dettes de jeux par de la petite frappe pas trés futtée comme en témoigne leur langage fleuri : “Tu boufferas la merde qui sort de mes fesses jusqu’à en étouffer et en crever”. Le scénare part dans tous les sens, les enjeux sont opaques, et les personnages agissent de façon tellement débile, voir incompréhensible, que l'on se demande parfois si tout ça n'a pas été écrit la veille au soir devant un verre de wisky.

Visuellement c'est ultra moche, avec des incrustations de synthèse complètements périmées, des décors en carton patte intégral, des costumes et maquillages d'un mauvais goût sans limites, et une pointe de gore bon marché. Pourtant, cette médiocrité ambiante m'a tellement rappelé au bon souvenir de la série Z des années 80/90 que finalement j'ai abordé le sujet avec indulgence voir bienveillance. Pourquoi ? parce que c'est plutôt amusant de retrouver des personnages à deux balles, sales, excentriques et hauts en couleurs comme dans HOWARD THE DUCK, SUPER MARIO BROSS (et dans une moindre mesure DUNE ou TOTAL RECALL), on souhaite d'ailleurs bien du courage à la nenette qui fait du kung fu avec ses godasses cloutées en cuir brillant, semelle épaisse comme le bottin d'île de france. Il est aussi appréciable de se rendre compte que les gars font leur cinéma sans se prendre la tête de ce qui devrait être censuré ou pas pour avoir le fameux PG12. A ce titre les tentacules cradosses qui sortent du corps des victimes et finissent en bouillie organique sont marrantes et rappellent aux bons souvenirs de l'horreur (maintenant cheap) des HELLRAISER. Enfin, la musique qui alterne les instrumentaux à accents asiatiques, tout en douceur, et une techno ringarde à la MORTAL COMBAT met un point d'orgue sur une note naze déjà salée.

Si ma raison me dit que KILLER HACKER est un pure navet, j'ai quand même bien envie de le défendre, surtout pour son rapport ambition / coût / résultat plus qu'honnète. On parle ici d'un film qui cherche à adapter l'univers garni d'une BD, THE DNA HACKER CHRONICLES, mais avec budget ridicule de 3M de dollars, à titre de comparaison c'est moins que le salaire de Van Damme dans un direct To Vidéo (pour POINT D'IMPACT (2002) il a touché 4M). Et même si c'est trés moche et con, son petit cachet Z venu d'une autre époque le rend trés dépaysant.

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