THE 6TH DAY (2000)

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Manu le 16/04/2016 à 18:41

2.6

Réalisé par Roger Spottiswoode
Avec Arnold Schwarzenegger, Michael Rapaport, Tony Goldwyn, Michael Rooker, Robert Duvall.
Film américain, canadien
Genre : Science-fiction
Durée : 2h 03min.
Année de production : 2000
Titre français : A l'aube du sixième jour
Musique : Trevor Rabin

Sortie Cinéma France : 20/12/2000
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.6

Critique THE 6TH DAY (2000)

Avis rédigé par Manu | le 16/04/2016. | Note : 2.6

Situé dans la filmographie d’Arnold Schwarzenegger entre End of days de Peter Hyams et Collateral damages d’Andrew Davis, The 6th day est la onzième réalisation cinématographique du canadien Roger Spottiswoode, ex-monteur de Sam Peckinpah, Karel Reisz et Walter Hill (excusez du peu !). Le film marque la seconde collaboration du cinéaste avec l’acteur Robert Duvall après The Pursuit of D.B. Cooper, signé en 1981. Il s’agit par ailleurs de son second plus gros succès au box-office à ce jour, (loin) derrière son opus bondien Tomorrow never dies.

Séance de la deuxième chance pour Schwarzy flick qui ne m’avait pas emballé plus que ça à sa découverte, au début des années 2000. Et malheureusement pas de revoyure à la hausse pour l’occasion. The 6th day reste un titre décevant, définitivement mineur dans la filmographie de la star austro-californienne, qui tente d’offrir au spectateur de la SF ambitieuse, mature, abordant un sujet matière à débat, sans toutefois rogner sur ce qui a fait le succès des meilleurs Schwarzy, action spectaculaire et humour décontracté avec punchines à tire-larigot.

On sent bien notamment que l’ensemble lorgne du côté de Total Recall, mais le « style » de Spottiswoode demeure évidemment beaucoup plus classique que celui de son facétieux confrère Verhoeven et l’écriture manque cruellement de verve dans son humour comme de profondeur dans ses passages se voulant plus sérieux.

En résulte un film relativement plat dans ses morceaux de bravoure et très superficiel dans son traitement scénaristique du thème du clonage, qui plus est handicapé aujourd’hui par des effets visuels franchement datés pour certains (les effets laser des pistolets, les séquences aériennes avec l’hélicoptère du futur). Bref, emballé avec suffisamment de professionnalisme pour ne jamais être vraiment déplaisant, mais loin de donner pleine satisfaction. Schwarzy a fait bien mieux, Spottiswoode aussi…

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