RADIOACTIVE DREAMS (1986)

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Manu le 27/03/2011 à 10:38

2.7

Réalisé par Albert Pyun
Avec John Stockwell, Michael Dudikoff, Lisa Blount, George Kennedy, Don Murray.
Film américain, mexicain
Genre : Science-fiction
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1986
Titre français : A la conquête du monde post-nucléaire
Musique : Peter Manning Robinson

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7

Critique RADIOACTIVE DREAMS (1986)

Avis rédigé par Manu | le 27/03/2011. | Note : 2.7

Non, Radioactive dreams n’est pas la suite d’Electric dreams, comme certains esprits facétieux auraient pu le penser, mais le tout premier post-nuke d’Albert Pyun, l’hyperactif réalisateur hawaïen bien connu des cinévores bisseux nourris aux inédits video (prononcez aujourd’hui DTV) des années 80 et 90.

Tout ce qui fait le charme, mais aussi les limites de son cinéma est déjà présent ici. Du côté des atouts, on relèvera une forme très soignée. Filmé en scope - comme pas mal de films de Pyun, quel que soit la maigreur de leurs budgets d’ailleurs - Radioactive dreams a belle allure pour une petite bande bis. Pyun sait à l’évidence optimiser ce format d’image. Ses cadres sont réfléchis, travaillés, possèdent incontestablement une patte. Un talent qui éclate notamment dans les séquences en extérieurs, visuellement assez excitantes (et filmées sur d’impressionnants sites volcaniques du côté d’Hawaï). On appréciera également sa maîtrise des séquences d’action, tout comme on louera l’originalité et l’ambition de ce cocktail d’aventures, de science-fiction, de comédie, de film noir et d’épouvante écrit de sa plume.

Malheureusement, on le sait bien, qui trop embrasse mal étreint, et il faut bien reconnaitre que Pyun a du mal à synthétiser / organiser tout qu’il entend mettre dans son film. L’ensemble se contente bien souvent s’esquisser les bonnes idées dans une ambiance bordélique un peu lassante par moment. L’humour y est en outre rarement des plus finauds et il faut clairement être un fan pur et dur des années 80 pour apprécier, et le look vestimentaire de l’ensemble des protagonistes du film, et les nombreuses chansons super eighties qui accompagnent l’intrigue.

Un bon point pour la forme, mais un travail à revoir sur le contenu.

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