PUSH (2009)

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Léo le 06/05/2009 à 06:21

Réalisé par Paul McGuigan
Avec Dakota Fanning, Camilla Belle, Chris Evans
Film américain.
Genre : Science fiction, Action
Durée : 1h 50min.
Année de production : 2007

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.0

Critique PUSH (2009)

Avis rédigé par Léo | le 01/10/2009. | Note : 2.0

Sorte de transposition officieuse de la série HEROES sur grand écran, PUSH et ses super héros rangés en catégories façon "Jumper" (renifleurs, faiseurs d'oublies, pusheurs, snifeurs, rodeurs ) sont aux prises avec "la compagnie" , un groupe de gens trés trés méchants qui réalisent des expériences sadiques pour créer des militaires indestructibles. La dedans viennent s'imisser Dakota Fanning, la petite junkie de 13ans (en route vers sa période Drew Barrimore) diseuse de bonne aventure, le beau gosse de Chris Evans qui déplace les objets par la pensée et Camilla Belle (JURASSIK PARK 2) qui contrôle les gens en leur Pushant des pensées qui n'existent pas jusqu'alors dans leur cervelle.

Coté réalisation, c'est filmé caméra à l'épaule, sans jamais trop de fioritures et en limitant l'utilisation des fonds verts. Les efforts du réalisateur pour produire un effet "roots" sont réellements appréciables, ils mettent en valeur les personnages et donnent plus de crédibilité à l'action. Reste maintenant que les acteurs n'ont pas grand chose à dire et qu'ils sont assez mal servis coté scénario. L'histoire, à force de jouer la carte de la complexité, à coup de manipulation mentale et de prédictions contradictoires, finit par larguer le spectateur qui assiste impuissant à un enchainement de scènes, qui certe retombent sur leur pattes, mais dont le message n'est vraiment pas lisible, un peu comme si l'on ne comprenait pas l'explication sur la sortie de magot du coffre d'OCEAN ELEVEN, ça gache, c'est quand même la partie "hot" du film. J'avoue être friand de ce genre de petit film (mais c'est un plaisir coupable parce que généralement ce n'est pas trés digeste et l'on en sort comme d'une fête trop arrosée), du coup j'ai suivi ça plutôt sereinement. Cela ne m'empeche pas d'être déçu par l'umbruglio scénaristique, et sa lecture à quadruple détente sans queue ni tête.

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