JOHN CARTER (2012)

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Manu le 17/06/2012 à 10:04

3.4

Réalisé par Andrew Stanton
Avec Taylor Kitsch, Lynn Collins, Samantha Morton, Willem Dafoe, Thomas Haden Church.
Film américain
Genre : Science-Fiction
Durée : 2h 12min.
Année de production : 2012

Musique : Michael Giacchino

Sortie Cinéma France : 07/03/2012
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3

3.5

Critique JOHN CARTER (2012)

Avis rédigé par Léo | le 17/06/2012. | Note : 3.5

A l'heure des suites à gogo, des reboots à tout va, des coups commerciaux bien huilés ou des productions "prestige" autour de grands réalisateurs, rare sont les projets ambitieux et un peu casse cou qui finissent indemnes sur les écrans, et rien que pour ça, JOHN CARTER (même s'il s'agit tout de même d'une adaptation de livre connu, donc une prise de risque en principe plus modérée) m'inspire d’emblée un véritable capital sympathie.

JOHN CARTER est le projet d'une autre époque, celui des années 80, celui où Disney partait dans tous les sens et osait la prise de risque, celui des films d'aventures ambitieux avec un univers riche, une histoire épique et un soutien financier sans faille. Nombreux sont les parallèles que l'on peut faire avec les films désormais cultes de cette époque. On y retrouve le héros malgré lui transposé dans un univers qui le dépasse (THE LAST STARFIGHTER, LES GOONIES), un bestiaire old school avec langue baveuse yeux énormes et bonhomme vert (DUNE, EXPLORER, STAR WARS), des aventures rythmées au fil de rencontres improbables (THE ADVENTURES OF BARON MUNCHAUSEN)... De façon plus contemporaine, on sent aussi les influences de LORD OF THE RING ou GLADIATOR.

Fort heureusement le film ne se contente pas d'empiler les références ou de mélanger les genres pourtant nombreux : western, science fiction écolo, suspens, politique et jeux de pouvoir, péplum et sa loi du plus fort. Il trouve aussi une belle cohérence dans son histoire avec un récit qui est certes très classique dans sa trame générale, mais qui sait aussi divertir, jouer la carte de l'inattendue et passer par des chemins de travers pour éviter les habituels lieux communs. C'est simple, passé l'appréhension du début de film on ne voit pas les 2h12 passer.

Comme le dit manu, le film gagnera sûrement, avec le temps, un petit status culte auprès des cinéphiles. Le pari est lancé !

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