INCEPTION (2010)
Léo le 23/07/2010 à 08:44
Réalisé par Christopher Nolan
Avec Leonardo DiCaprio, Marion Cotillard, Ellen Page
Long-métrage américain, britannique.
Genre : Science fiction, Thriller
Durée : 02h28 min
Année de production : 2010
Musique : Hans Zimmer
Sortie Cinéma France : 21/07/2010
Sortie DVD France : 08/12/2010
Avec Leonardo DiCaprio, Marion Cotillard, Ellen Page
Long-métrage américain, britannique.
Genre : Science fiction, Thriller
Durée : 02h28 min
Année de production : 2010
Musique : Hans Zimmer
Sortie Cinéma France : 21/07/2010
Sortie DVD France : 08/12/2010
Critique INCEPTION (2010) |
Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 3.7
On va commencer par les réserves, vu qu’il n’y en a pas énormément. Disons qu’on a d’un côté un thème, celui du rêve et de son exploration, et de l’autre une trame mélangeant romance et espionnage international. Et ce qui me pose un léger problème, c’est que je trouve le traitement du thème très supérieur à celui de la trame, finalement assez basique, pour ne pas dire simpliste, dans l’un et l’autre de ses 2 axes, alors qu’il y avait dans cette histoire de manipulation de l’individu à des fins mercantiles aux enjeux énormes un sujet de choix. A ce titre je trouve le personnage de Saito assez mal défini. Au début on nous le présente presque comme une ordure, et à mi-film, après avoir expliqué en 2 mots à Di Caprio qu’il oeuvrait en quelque sorte pour le bien de l’humanité (je caricature un peu, OK …), il devient subitement un personnage des plus respectables.Un peu dommage donc, parce qu’à côté de cela, l’autre gros morceau du script, l’exploration et la manipulation des rêves, est traité avec beaucoup de soin et de générosité dans les idées (qui fusent … j’avoue d’ailleurs avoir loupé 2, 3 explications). Et puis INCEPTION, c’est aussi et surtout le plaisir de retrouver un univers et esthétique très personnels, ainsi que des obsessions propres à son auteur, qu’il retravaille film après film et qui tissent une oeuvre très intéressante (à laquelle je ne croyais pourtant pas beaucoup au départ, n’ayant pas spécialement aimé le film qui m’a fait découvrir Nolan : Memento). Bref, même si cela entraine peut-être quelques redites, notamment dans les séquences d’action, on n’a, comme dans The Dark Knight, pas l’impression de se taper un blockbuster lambda, mais celle, beaucoup plus stimulante, d’assister à un processus de création artistique. En plus bien sûr de se payer une belle tranche de grand spectacle.
Pour résumer : Nolan a déjà fait mieux – The Prestige et The Dark Knight – mais cela reste d’un très bon niveau.