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SYNANON (1965)

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Manu le 15/09/2023 à 18:06
2.8
Réalisé par Richard Quine
Avec Chuck Connors, Stella Stevens, Alex Cord, Edmond O'Brien, Richard Conte.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 43min.
Année de production : 1965
Musique : Neal Hefti

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.8



 Critique SYNANON (1965)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.8
Synanon est le vingt-quatrième long métrage cinématographique de l’ancien acteur Richard Quine. Le film est coécrit par Ian Bernard, que Quine retrouvera 2 ans plus tard sur la comédie Oh dad, poor dad, mamma’s hung you in the closet and I’m feelin’ so sad, et S. Lee Pogostin, futur coscénariste du Golden needle de Robert Clouse. Il se situe dans la filmographie de Stella Stevens entre le western Advance to the rear de George Marshall et la comédie noire The Secret of my success d’Andrew L. Stone.

Titre oublié parmi beaucoup trop d’autres de Quine - réalisateur semble-t-il porteur d’une certaine scoumoune tout au long de sa carrière - Synanon est l’une des rares incursions sixties du cinéaste dans le registre purement dramatique. Une œuvre indéniablement porteuse d’un investissement personnel puisqu’il en est également le producteur.

J’aurais ainsi voulu chérir ce Synanon autant que d’autres titres à peu près aussi délaissés dans sa filmographie, telle que The World of Suzie Wong ou The Moonshine war. Malheureusement difficile de souscrire pleinement à ce drame un brin propagandiste au scénario en pilotage automatique du début à la fin.

Un film par trop didactique, visant essentiellement à exposer au spectateur non averti les dangers et particularités de l'addiction à l'héroïne, avec en toile de fond la description du fonctionnement (musclé) de la Synanon House, véritable centre de réhabilitation de la côte Ouest (dont le fondateur tournera dangereusement gourou dans les années 70).

Une écriture scolaire qui saborde donc les bonnes intentions de l’œuvre, et que ne viennent malheureusement pas nuancer les prestations de Chuck Connors, Alex Cord et Stella Stevens, trop appliquée pour la première, dans l'ultra démonstratif pour les 2 autres.

Et même si je retiens tout de même le beau noir et blanc des Stradling père et fils (enfin, père et fils d'après IMDB, car aucune précision là-dessus au générique), la musique de Neal Hefti et une bonne petite ambiance californienne pré-hippie, cela reste un essai (honorablement) raté pour Quine.


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