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CLOSE ENCOUNTERS OF THE THIRD KIND (1977)

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Manu le 24/01/2013 à 14:37
4.2
Réalisé par Steven Spielberg
Avec Richard Dreyfuss, François Truffaut, Teri Garr, Melinda Dillon, Bob Balaban.
Film américain
Genre : Science-fiction
Durée : 2h 17min.
Année de production : 1977
Titre français : Rencontre du troisième type
Musique : John Williams (1)

Sortie Cinéma France : 24/02/1978
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.2



 Critique CLOSE ENCOUNTERS OF THE THIRD KIND (1977)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 4.2
Troisième long métrage de cinéma de Steven Spielberg après The Sugarland express et Jaws, Close encounters of the third kind est à l’origine le remake, largement retravaillé ainsi qu’au budget considérablement augmenté, de son propre Firelight, film amateur tourné dans son adolescence. Le script original fut écrit par Paul Schrader, avant que Spielberg ne le remanie à un point tel que le scénariste de Taxi driver décide le retrait de son nom au générique.

Gros succès populaire de sa décennie (si moindre que celui de Jaws), Close encounters of the third kind a depuis accéder au rang de classique de cinéma US. Statut amplement justifié par l’intemporalité et universalité de son histoire, propre ravir le spectateur de tout âge et sachant se garder une part de mystère « kubrickien », le statut désormais culte de certaines séquences, et l’imparable efficacité de sa narration, faisant que l’on ne voit à chaque vision et révision absolument pas passer les 140 minutes du film (je parle ici de la version « director’s cut »).

Bref, c’est un travail de maitre. Ou plus exactement, quitte à employer un terme bien galvaudé, l’œuvre d’un « p’tit génie » qui connait ses classiques sur le bout des doigts. Les hommages au cinéma, US comme européen, avec bien sûr la présence emblématique de François Truffaut dans le rôle du savant en chef, abondent et s’intègrent remarquablement au récit. Mais Close encounters of the third kind, ce n’est pas non plus qu’une somme d’hommage et d’emprunts. C’est aussi un film qui porte dans la moindre de ses images la personnalité de son auteur, laissant deviner les futurs E.T., A.I., Catch me if you can, War of the worlds et consort (thème de la cellule familiale en crise, du père qui s’en va, vision flippante des mouvements de foule, etc… la matière à analyser est extrêmement riche ici).

Cette histoire mélangeant le merveilleux et l’angoissant, à la manière d’un conte de fée, trouve sans doute sa limite dans notre capacité à adhérer à sa naïveté délibérée, et sonne par ailleurs paradoxalement le glas, en compagnie de Star wars et quelques autres titres, du grand cinéma américain des années 70 - même si sa sous-intrigue sur le complot gouvernemental visant à déplacer les populations pour accueillir les aliens s’inscrit directement dans le cadre du film parano US de l’ère Watergate. Mais on ne peut lui nier sa créativité, sa capacité à stimuler notre imagination, ainsi bien évidemment que ses nombreuses et grandes qualités artistiques, de la superbe photographie de Zsigmond and friends au score d’une impressionnante richesse thématique de John Williams en passant par les effets spéciaux de Douglas Trumbull et Carlo Rambaldi, qui tiennent encore aujourd’hui remarquablement bien le coup, et n’ont en tout cas rien perdu de leur magie.

L’une des réussites majeures de Spielberg, ou le film presque parfait dans sa catégorie.


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