ÆON FLUX (2005)

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Léo le 29/12/2014 à 09:38

2.4

Réalisé par Karyn Kusama
Avec Charlize Theron, Jonny Lee Miller, Sophie Okonedo, Frances McDormand, Marton Csokas.
Film américain
Genre : Science fiction, Action
Durée : 1h 33min.
Année de production : 2005
Musique : Graeme Revell

Sortie Cinéma France : 08/02/2006
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.4

Critique ÆON FLUX (2005)

Avis rédigé par Manu | le 29/12/2014. | Note : 2.4

Æon flux est le second long métrage de la réalisatrice new yorkaise Karyn Kusama après la très remarquée production indépendante Girlfight sortie en 2000. Filmé intégralement en Allemagne, cet échec à la fois financier (52 millions de dollars de recettes pour un budget estimé à 62) et critique est l’adaptation de la série animée éponyme créée par Peter Chung et diffusée sur MTV entre 1991 et 1995.

Me disant qu’une bonne VOST ou révision hors contexte de sortie en salles, avec quelques années de « recul », améliorerait peut-être les choses, j’ai donné une seconde chance à ce titre massacré par tout le monde à l’époque et qui ne m’avait moi-même pas spécialement emballé. Verdict : bien que paré des meilleures intentions, je n’en ressort guère plus enthousiaste que la première fois.

L’œuvre bénéficie pourtant d’une matière scénaristique plutôt séduisante, susceptible de donner lieu à un bon film de science-fiction, comme de moyens confortables, capables d’en assurer le bon fonctionnement. L’univers proposé, à mi-chemin entre Matrix (pour le côté cuir & sérieux papal / réflexion philosophique) et Logan's run (pour l’ambiance écolo seventies de la société futuriste imaginée), possède en outre un petit truc qui distingue l’ensemble du tout venant.

Bref, de bonnes bases de travail que malheureusement ni la réalisation ni le scénario ne parviennent à exploiter correctement. La première parce qu’elle se révèle incapable d’insuffler la moindre émotion au récit, ne donnant à peu près satisfaction que dans ses séquences d’action, par ailleurs dirigées par le maître en la matière Alexander Witt. Le second parce qu’il donne la désagréable impression de n’être que le condensé d’une intrigue bien plus touffue, et de se contenter d’esquisser ses personnages et enjeux, n’ayant de toute façon, dans les 93 petites minutes qui lui sont imparties, aucunement le temps de développer quoi que se soit à ce niveau.

Clairement ce qu’il est convenu d’appeler un ratage, qui se laisse néanmoins suivre d’un œil intrigué, en laissant son imagination vagabonder, mesurer l’écart entre les perceptibles ambitions initiales de l’œuvre et le résultat.

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