MADAME SANS GENE (1961)
Manu le 16/07/2025 à 17:19
Réalisé par Christian-Jaque
Avec Sophia Loren, Robert Hossein, Renaud Mary, Julien Bertheau, Carlo Giuffrè.
Film français, italien, espagnol
Genre : Romance
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1961
Musique : Angelo Francesco Lavagnino

Sortie Cinéma France : 25/05/1962
Sortie DVD France : n.c.
Avec Sophia Loren, Robert Hossein, Renaud Mary, Julien Bertheau, Carlo Giuffrè.
Film français, italien, espagnol
Genre : Romance
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1961
Musique : Angelo Francesco Lavagnino

Sortie Cinéma France : 25/05/1962
Sortie DVD France : n.c.
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Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 2.3
Adaptation de la pièce éponyme de Victorien Sardou et Emile Moreau, créée en 1893, Madame Sans Gêne est le cinquante et unième long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur français Christian-Jaque. Cette coproduction franco-italo-espagnole tournée en Italie et en Espagne est notamment écrite par Christian-Jaque lui-même et Ennio De Concini, coscénariste la même année du Divorzio all’italiana de Pietro Germi. Elle se situe dans la carrière de Sophia Loren entre le péplum El Cid d’Anthony Mann et le drame de Vittorio De Sica, I Sequestrati di Altona. Aucun doute là-dessus : le budget est alloué à cette Madame Sans Gêne est bien là, à l’écran, via de fastueux décors, une figuration adéquate et quelques extérieurs qui font voyager. Pas de mauvaise surprise non plus du côté de la réalisation. Christian-Jaque démontre une nouvelle fois, à travers la richesse de ses cadres et plus largement l’énergie déployée sur chaque séquence, qu’il est un cador du divertissement enlevé.
En revanche, tant dans son scénario que son interprétation, voilà un titre qui laisse plus que sceptique. On a en effet connu comédie sentimentale historique plus fine que ce portrait balourd d’un innocent couple de tourtereaux pris dans la roue de grande Histoire, portrait aux à-côtés comiques bruyants et peu drôles. Une écriture sans nuance aucune donc, à la lourdeur davantage mise en avant encore par les prestations pénibles de Loren, épuisante de gesticulation, et Robert Hossein, irritant de gaucherie feinte et timidité calculée, donnant juste de son personnage l’impression d’un pleurnicheur puéril.
Bref, un séduisant programme sur le papier, au final dynamique et visuellement ravissant, mais d’un absolu manque de finesse dans son traitement et les compositions de ses 2 interprètes principaux.

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