LA SPIAGGIA DEL DESIDERIO (1976)

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Manu le 26/01/2012 à 21:02

1.7

Réalisé par Enzo D'Ambrosio, Humberto Morales
Avec Laura Gemser, Paolo Giusti, Arthur Kennedy, Nicola Paguone.
Film italien, vénézuélien
Genre : Romance, aventure
Durée : 1h 26min.
Année de production : 1976
Musique : Marcello Giombini

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.7

Critique LA SPIAGGIA DEL DESIDERIO (1976)

Avis rédigé par Manu | le 26/01/2012. | Note : 1.7

La Spiaggia del desiderio est la première réalisation (sur un total de 2) du producteur italien Enzo D’Ambrozio, assisté à ce poste par le vénézuélien Humberto Morales. Le film réunit dans les rôles principaux l’italien Paolo Giusti (vu 2 ans auparavant chez Chabrol, dans Les Innocents aux mains sales), l’américain Arthur Kennedy - qui décidément ne loupait à l’époque jamais une occasion de se faire payer des vacances au soleil quitte à se retrouver dans les plus improbables navets - et l’indonésienne Laura Gemser, alors star de la saga érotique des Black Emmanuelle de Joe D’amato. Il est d’ailleurs à noter que, même si La Spaggia del desiderio n’entretient aucun rapport avec les films de D’amato et que le personnage de Laura Gemser se nomme Haydee dans le film, les distributeurs américains ont très opportunément - et fallacieusement - tenté de rattacher cette petite bande exotique à la franchise des Black Emmanuelle, la rebaptisant pour le marché anglo-saxon Emmanuelle on taboo island.

Bien plus que la série des Black Emmanuelle, La Spiaggia del desiderio évoque une sorte de version un peu plus coquine et déviante - le héros dispute en effet les faveurs de la belle Laura au … frère de celle-ci ! - du subséquent Lagon bleu de Randal Kleiser. Les paysages sont idylliques, les trois acteurs principaux jeunes et beaux, Arthur Kennedy amusant en Robinson « Papillon » Crusoé, mais, pour être franc, l’ensemble n’est pas très énergique et l’on finit rapidement par trouver le temps long sur cette île déserte.

En résumé, pour ceux que cela tente, La Spiaggia del desiderio, c’est 86 longues minutes de roucoulades sous le soleil (dont 3 ultimes minutes consacrées à un petit résumé - sous forme de flashbacks - de l’ensemble de l’histoire … pour ceux qui auraient piqué un somme en cours de film).

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