LA LEÇON PARTICULIERE (1968)

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Manu le 11/11/2022 à 17:26

2.7

Réalisé par Michel Boisrond
Avec Nathalie Delon, Renaud Verley, Katia Christine, Robert Hossein, Bernard Le Coq.
Film français
Genre : Romance
Durée : 1h 35min.
Année de production : 1968
Musique : Francis Lai

Sortie Cinéma France : 20/12/1968
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7

Critique LA LEÇON PARTICULIERE (1968)

Avis rédigé par Manu | le 11/11/2022. | Note : 2.7

La Leçon particulière se situe dans la filmographie de Michel Boisrond, ancien assistant de Jean Dreville et René Clair notamment, entre le film d’espionnage L’homme qui valait des milliards et le drame romantique Du soleil plein les yeux. Il s’agit de la onzième association de Boisrond avec la scénariste belge Annette Wademant, ainsi que la première de ses deux collaborations avec l’acteur Renaud Verley.

Cinéaste « à tout faire », Boisrond n’a jamais fait d’étincelles derrière la caméra - du moins si je me réfère aux quelques titres que je connais de lui - mais son cinéma, marqueur parfait des tendances et préoccupations de son temps, possède indéniablement un petit capital sympathie, dans la diversité des genres abordés, de la comédie au drame en passant par l’espionnage ou même le fantastique, mais aussi de par les sujets de société « dans l’air du temps », qu’il ne dédaigne pas régulièrement investir.

Parfait représentant de cette œuvre agréablement mineure revêtant presque, à ses heures perdues, un intérêt d’ordre socio-historique, La leçon particulière entend, au-delà de sa classique intrigue romantique, prendre le pouls de la génération 68. Mais en empruntant ici la voie d’un cinéma populaire on ne peut plus sage, petit bourgeois diront même certains, en tout les cas soucieux de ne bousculer personne.

Et là se trouve évidemment la limite de cette romance triangulaire contrariée, incapable de fournir autre chose que de gentils stéréotypes et s’oubliant naturellement assez rapidement une fois consommée. Bref, du cinéma populaire d’un autre âge, avec son charme et ses faiblesses derrière une facture indéniablement soignée, à voir essentiellement pour ce qu’il nous dit en filigrane de son époque.

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