CURTAIN CALL (1998)

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Manu le 21/09/2019 à 09:18

3.3

Réalisé par Peter Yates
Avec James Spader, Polly Walker, Michael Caine, Maggie Smith, Buck Henry, Sam Shepard.
Film américain
Genre : Comédie fantastique
Durée : 1h 34min.
Année de production : 1998
Musique : Richard Hartley

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3

Critique CURTAIN CALL (1998)

Avis rédigé par Manu | le 21/09/2019. | Note : 3.3

Curtain call est la vingt-troisième et dernière réalisation cinématographique de Peter Yates. Celle-ci est écrite par Todd Alcott, coscénariste la même année du film d’animation Antz, et marque les retrouvailles à l’écran de Michael Caine et Maggie Smith, 20 ans après la comédie chorale California suite d’Herbert Ross.

Après une décennie 80 parsemée de succès critiques et / ou publiques, les années 90 auront été nettement moins favorable au cinéma de Peter Yates. Ainsi, à l’exception peut-être de Roommates, nommé à l’oscar du… meilleur maquillage en 1996, ses 4 travaux pour le grand écran se seront heurtés à une indifférence générale, rapidement synonyme de submersion totale dans l’oubli.

Sans non plus s’avérer une révélation, la découverte de Roommates il y a quelques années avait été une agréable surprise de mon côté. Et la vision de ce Curtain call en constitue une seconde quand bien même il ne s’agit évidemment pas là d’un titre majeur de son auteur.

Mélange de romance et de fantastique flirtant avec la screwball comedy, Curtain call joue distinctement la carte du rétro hollywoodien. En ce sens, l’œuvre ne se distingue assurément pas par son côté innovant et les détracteurs de l’œuvre auront tôt fait de taxer Yates de paresse, le cinéaste prenant soin de ne bousculer aucun des codes de ce type de comédie.

Cette précision établie et si l’on est d’humeur pour une comédie élégante et enlevée jouant beaucoup sur l’expérience de ses comédiens, l’œuvre remplit largement sa mission, avec un notamment un couple Maggie Smith-Michael Caine survolant l’affaire de toute leur classe et intelligence, face à James Spader plus surprenant, et tout aussi excellent, en amoureux gauche et hésitant. Seul Sam Shepard, héritant d’un rôle à la fois très accessoire et ingrat, donne ici l’impression de ne pas être totalement à son aise.

Emballé avec soin (photo de Sven Nykvist, musique de Richard Hartley, montage de l’oscarisé Hughes Winborne), un titre sans surprise mais charmant, qui fonctionne parfaitement dans son créneau, méritant en tout cas sa petite reconsidération dans l’œuvre de Peter Yates.

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