AN ALMOST PERFECT AFFAIR (1979)
Manu le 02/02/2025 à 07:55
Réalisé par Michael Ritchie
Avec Keith Carradine, Monica Vitti, Raf Vallone, Christian De Sica, Dick Anthony Williams.
Film américain
Genre : Comédie romantique
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1979
Musique : Georges Delerue

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
Avec Keith Carradine, Monica Vitti, Raf Vallone, Christian De Sica, Dick Anthony Williams.
Film américain
Genre : Comédie romantique
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1979
Musique : Georges Delerue

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
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Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 3.6
An almost perfect affair est le septième long métrage cinématographique de Michael Ritchie. Le film marque sa seconde collaboration avec le scénariste Walter Bernstein après la comédie romantico-sportive Semi-tough, sa précédente réalisation. Il se situe dans la carrière de Keith Carradine entre le drame romantique Old boyfriends de Joan Tewkesbury et le western The Long riders de Walter Hill.Avec cette comédie romantique sur fond de Festival de Cannes, édition 1978, Michael Ritchie nous fait sa petite déclaration au cinéma d’auteur européen. Et si le résultat n’a rien de mémorable, souffrant à mon sens d’un axe narratif beaucoup trop ténu, presque anecdotique - une histoire d’amour impossible entre l’altmanien Carradine (présenté dans le film comme le nouveau Terry Malick) et l’antonionienne Vitti, que le cynique Ritchie traite sans passion, de façon très cérébrale - le charme opère en revanche à plein régime dans les riches à-côtés de l’œuvre. Dans le regard amusé, pas toujours glamour, du cinéaste sur la France ou sur ces séquences façon cinéma-vérité autour du festival, saisissant une conversation en terrasse entre Ferreri et Leone, Brooke Shields et Farrah Fawcett en pleines séances photo / promo.
Le barnum cannois lui permet en outre de retrouver un univers qui lui est cher, celui de la compétition, sous toutes ses formes, qu’elle soit sportive (The Downhill racer, The Bad news bears), politique (The Candidate) ou artistique (Smile). Reste que, là-encore, Ritchie joue les timides loin du sol américain. L’œuvre se révèle ainsi un peu trop sage sur le terrain de la satire, ne retrouvant jamais le mordant des titres précités.
Bref, pas totalement satisfaisant au regard de son potentiel, mais très agréable malgré tout.

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