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VENGEANCE: A LOVE STORY (2017)

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Manu le 29/09/2018 à 07:58
2.1
Réalisé par Johnny Martin
Avec Nicolas Cage, Anna Hutchison, Talitha Bateman, Deborah Kara Unger, Don Johnson.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 39min.
Année de production : 2017
Titre français : Vengeance
Musique : Frederik Wiedmann

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.1



 Critique VENGEANCE: A LOVE STORY (2017)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.1
Vengeance: A love story est la troisième réalisation de l’ancien cascadeur, coordinateur des cascades et réalisateur de seconde équipe (sur des titres tels quel My Mom’s new boyfriend de George Gallo, Drive angry de Patrick Lussier ou le Tokarev de Paco Cabezas) Johnny Martin. Coproduit par Nicolas Cage, qui avait envisagé un moment durant d’en signer la mise en scène, le film adapte le roman de Joyce Carol Oates « Rape: A love story » originellement publié en 2003. Notons enfin que l’on retrouve parmi les producteurs exécutifs de l’œuvre le cinéaste vétéran Harold Becker.

Ecrit par un scénariste de télévision au CV plutôt prestigieux, ce Vengeance : a love story s’appuyant sur un matériel signé de la réputée Joyce Carol Oates offre l’apparence d’un projet des plus sérieux… du moins sur le papier. Parce que dans les faits, l’ambiance vire rapidement à la circonspection.

Voilà en effet typiquement le genre de film pendant presque toute la vision duquel on se dit qu’il ne peut forcement pas être que ce qu’il semble être, supputant (ou plutôt espérant) qu’il se dirige vers autre chose, pour finalement réaliser dans son dernier acte qu’il n’en est rien et qu’il s’agit tout simplement d’un invraisemblable film d’auto-défense très bête et très réac, ainsi écrit, interprété et réalisé.

Seul surnage dans cet océan de clichés extrêmement douteux le valeureux Don Johnson, qui, sans trop forcer son talent non plus, parvient à nous amuser sporadiquement dans son rôle joyeusement outrancier d’avocat suave défenseur de la pire canaille. Soit tout l’inverse d’un Nicolas Cage bovin au possible, incarnant quant à lui l’improbable redresseur de tort à l’âme fleur bleue.

Bref, bien que dans l’ensemble plus rigolo que dérangeant, un polar pas particulièrement recommandable, à ranger aux côté du tout aussi idéologiquement nauséeux Tokarev dans la filmo DTV de Nic Cage.


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