TRUE DETECTIVE (SEASON 2 - TV) (2015)

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Manu le 14/02/2016 à 07:44

3.5

Réalisé par Justin Lin, Janus Metz Pedersen, Jeremy Podeswa, John Crowley, Miguel Sapochnik, Daniel Attias
Avec Colin Farrell, Rachel McAdams, Taylor Kitsch, Kelly Reilly, Vince Vaughn.
Série américaine en 8 épisodes
Genre : Policier
Durée : 8h 26min.
Année de production : 2015
Musique : T Bone Burnett

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.4

3.6

Critique TRUE DETECTIVE (SEASON 2 - TV) (2015)

Avis rédigé par Manu | le 14/02/2016. | Note : 3.4

Huit épisodes constituent cette seconde saison de True Detective, écrite, tout comme la première, par le romancier, producteur et scénariste originaire de La Nouvelle Orleans Nic Pizzolatto. Matthew McConaughey et Woody Harrelson, ici producteurs exécutifs, se voient remplacés dans les rôles principaux par le quatuor d’interprètes Colin Farrell / Rachel McAdams / Taylor Kitsch / Vince Vaughn. L’ensemble a cette fois été intégralement tourné en Californie, notamment dans le comté de Ventura.

Suite, finalement sans rapport autre que son titre, de la série évènement de l’année 2014, True Detective – season 2 opte pour le changement. Changement de casting, de sujet et même, plus audacieusement, de genre, puisqu’en terme d’ambiance, ses créateurs délaissent ici l’épouvante sud-gothique de la première saison pour le noir serré californien à la Black Dahlia.

L’ensemble n’est pas sans défaut, à commencer par une accentuation de cette tendance déjà apparente dans la première saison - mais collant alors mieux à l’atmosphère générale - au maniement un peu trop virtuose du verbe pour ne pas glisser de temps à autre dans le théâtral un brin pompeux. Par ailleurs, l’intrigue est ici si dense que l’on peut facilement s’y perde, tandis que ses nombreux personnages ne sont pas tous traité équitablement scénaristiquement parlant, certains sacrifiés au profit d’autres, voire au profit de l’avancement du récit-lui-même.

Enfin, contrairement à ce qu'offrait avec succès la saison précédente, on regrettera que la réalisation ne soit pas assurée intégralement par la même personne, le résultat manque ainsi automatiquement de personnalité.

Voilà pour les bémols, somme toute aisément excusables tant le résultat, captivant d’un bout à l’autre, solidement interprété et offrant indiscutablement quelques belles pièces de tension (l’ultime épisode… sans doute le meilleur des 8) se maintient tout de même dans les hautes sphères de la télévision américaine actuelle.

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