THE TAKING OF PELHAM 123 (2009)

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Léo le 02/11/2009 à 21:40

2.48

Réalisé par Tony Scott
Avec Denzel Washington, John Travolta, Luis Guzman, John Turturro, James Gandolfini.
Titre Français : L'Attaque du métro 123
Film américain, britannique
Genre : Thriller
Durée : 1h 45min.
Année de production : 2009
Musique : Harry Gregson-Williams

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.0

2.8

3.1

Critique THE TAKING OF PELHAM 123 (2009)

Avis rédigé par Manu | le 16/02/2018. | Note : 3.1

The Taking of Pelham 123 est bien évidemment le remake du film éponyme de Joseph Sargent de 1974, mais aussi la troisième adaptation du best-seller du même nom de John Godey, originellement publié en 1973. Le film est écrit par le scénariste et réalisateur Brian Helgeland et marque la quatrième et avant dernière collaboration de Tony Scott avec l’acteur Denzel Washington. Le film se situe dans la carrière de John Travolta entre la comédie musicale Hairspray et la comédie familiale Old dogs de Walt Becker.

Difficile d’égaler la réussite du classique seventies de Joseph Sargent. Pourtant, nulle doute que le Tony Scott des grands jours, celui de Revenge, The Last boy scout ou encore True romance, aurait pu mener à bien cette mission à haut risque, d’autant plus que le casting ne manquait pas de style sur le papier.

Mais, pas de chance, on doit se satisfaire ici d’un Tony Scott très sage, presque un peu fatigué, qui nous offre certes un travail léché et rythmé se laissant agréablement suivre, mais qui ne cherche jamais vraiment non plus à s’approprier ce matériel de première main, et surtout délaisse totalement cet esprit délicieusement sarcastique dont le film d’origine tirait une grande partie de sa force.

Pas déplaisant donc, et marquant certainement quelques points dans son ambiance new yorkaise post 9/11, mais sans grande personnalité au final, de même qu’exploitant à minima les capacités de son talentueux casting. Bref, ce qui aurait pu être une excentricité fun et furibarde à la Scott se révèle un blockbuster honnête mais passe partout. D’où la très sensible déception.

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