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THE SEVEN-UPS (1973)

(1) critique (2) commentaires
Manu le 20/02/2011 à 22:04
3.8
Réalisé par Philip D'Antoni
Avec Roy Scheider, Tony Lo Bianco, Victor Arnold, Richard Lynch, Ken Kercheval.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 43min.
Année de production : 1973
Titre français : Police puissance 7
Musique : Don Ellis

Sortie Cinéma France : 24/04/1974
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.8



 Critique THE SEVEN-UPS (1973)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.8
Premier et unique film de Philip D’Antoni, The Seven-ups est en fait un spin-off du célèbre French Connection de William Friedkin, gros succès au box-office international produit par D’Antoni 2 ans auparavant. Roy Scheider y reprend son rôle du détective Buddy Russo, collègue de Popeye Doyle et personnage secondaire du film de Friedkin. Egalement conviés à un second tour de piste : l’acteur italo-américain Tony Lo Bianco, ainsi que le monteur Jerry Greenberg et le compositeur Don Ellis (appelé à la rescousse après le rejet d'une première partition écrite par Johnny Mandel).

Certainement moins brillant en termes de mise en scène, de même que d’une envergure moindre dans les enjeux développés par son intrigue, The Seven-Ups m’a pourtant toujours donné davantage satisfaction que son glorieux modèle. L’ensemble se distingue en premier lieu par son ambiance new-yorkaise mid-seventies aux p’tits oignons, à la Serpico / Death Wish. Un climat hivernal glacial et des décors urbains gris et sales extrêmement bien choisis, qui traduisent parfaitement la duplicité et la décrépitude morale dans laquelle baigne l’ensemble des protagonistes de cette histoire bien moins sinueuse qu'elle n'y parait au premier abord de rapts de mafioso et d’amitié trahie. Du polar bien rugueux donc, retravaillant à sa façon le discours social du film noir de la période 45-55 dans l’importance qu’il donne à l’environnement urbain au sein du récit, personnage à par entière de celui-ci, et dans lequel les gueules un peu (beaucoup) abimées de Roy Scheider, Victor Arnold, Richard Lynch et Joe Spinell se fondent idéalement.

Enfin, impossible de ne pas dire un mot sur le morceau de bravoure du métrage, la poursuite automobile de milieu de film. Dix minutes d'un spectaculaire concert de tôles froissées orchestré à l’ancienne, sans le moindre effet ajouté (à un petit plan en accéléré près). Du grand art, du grand spectacle, et pour tout dire, toute période confondue, ma séquence préférée du genre avec celle de To Live and die in L.A.


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